C’est dimanche soir et je n’ai pas envie de voir les brésiliens se disputer un cornet de frites avec les belges. Je me suis fait chier toute la journée à pondre un article sur Wauquiez et Calmels : le branleur du Puy en Velay contre la lécheuse de boules de Saint Emilion : c’est du Joey Starr ! Alors je me venge de Babette qui m’exploite et traque ma fainéantise ! Tapons sur Grichka et Crassepouille !
Après qu’il eut appris la mise en examen de Grichka Bogdanov, Crassepoutine s’est limogé du célèbre couple en emportant Leberwurst sous son bras et en annulant sa participation à la représentation de Sausage Party à la fête communale de Livarot à laquelle il participait fidèlement depuis ses quinze ans. On rappellera qu’il jouait le rôle de Cacaboudin aux côté d’Ingrid Ducreux qui interprétait l’Amère Michele !
Crassepoutine n’y est pas allé avec le dos de la cuiller ! Il n’avait pas accepté de subir les assauts vigoureux de Grichka pendant des années pour que ce dernier l’abandonne avec un turlupin tout juste bon à balayer les écuries que Louseur avait revendues à Augias
Mais que croyait donc notre JL Crassepoutine lorsqu’il s’est engagé auprès de Grichka il y a maintenant deux ans ! Et que croyait ce dernier lorsqu’il a accepté de former ce pitoyable tandem ? Tout le monde connait Grichka Bogdanov et ses prestidigitations scientifico-médiatiques dignes de Houdini.. Quelle idée d’aller se cocufier, que dire, se faire gamahucher par un conducteur de motocrotte persuadé que les Restaus du Cœur ont été créés par Aragon et que Mère Thérésa avait fait des galipettes avec Che Guevarra ?
On savait que ce qui séparait Grichka Bogdanov de Crassepoutine c’était la différence entre l’Aconcagua et le Mont Gerbier des joncs, pour être plus précis, entre le Ballon d’Alsace et une taupinière ! Fallait-il que la vie du premier fut devenue ennuyeuse pour qu’il se réfugiât dans des activités que le droit des hommes réprouve ! L’enjeu en valait il la pauvre chandelle de Crassepouille qui dégouline toujours du pire de ce triste cire ?
Tout cela restera un mystère mais , au moins, les choses sont revenues à la place qui était la leur. A Grichka Bogdanov la piste aux étoiles, à Crassepoutine l’estrade bancale et chancelante où élucubre le bouffon dans le brouhaha des verres qui s’entrechoquent.
Reste Leberwurst : sa marraine Babette la trouve moche et la mettrait bien à l’assistance publique, voire la dissimulerait bien dans les bagages de Frankencroute quand chaque lundi elle le ramène à la maison de retraite ! Ainsi va l’humanité : quand elle est aux bords de la crise de nerfs, elle ne sait plus ce qu’elle fait !
Et si rien ne marche , restera cette solution
DESGARGOUILLES