Madame YADE dont les ancêtres vendaient leurs congénères aux négriers devrait lire le te ci dessous
«Il est vrai que la plupart des nègres s’habituent facilement à la servitude; mais cette disposition résulte, ainsi que nous l’avons dit ailleurs, d’une infériorité d’organisation qui les rapproche des animaux bruts4 .» C’est une idéologie raciste sui generis, qui s’engendre d’elle-même, où la hiérarchisation des races répond à l’impératif utilitariste de justifier, maintenir et renforcer le système esclavagiste arabo-musulman. Salué par la critique comme une prise de parole courageuse et polémique, Le Génocide voilé nous dit que non, l’esclavage comme le racisme anti-Noirs n’est pas une invention de l’Occident. Partant, Tidiane N’Diaye pousse plus loin son enquête et rend compte, par le biais d’une approche statistique et comparatiste, de l’ampleur catastrophique d’une traite transsaharienne qui s’apparente à un «génocide voilé» bien plus coûteux en vies humaines que ne l’a été la traite transatlantique occidentale. Dans un double geste de dévoilement, Tidiane N’Diaye requalifie en mesurant la catastrophe à l’aune d’un « génocide » programmé par « castration massive ». On compterait dès lors 70 millions de descendants pour 9 à 11 millions de déportés lors de la traite transatlantique, contre 1 million de descendants pour 17 millions de déportés lors de la traite arabo-musulmane. Des chiffres édifiants, voire étonnants. Un étonnement qui s’explique, selon Tidiane N’Diaye, par le silence complice et solidaire du monde musulman noir et arabe : Il est donc difficile de ne pas qualifier cette traite de génocide des peuples noirs par massacre, razzias sanglantes puis castration massive. Chose curieuse pourtant, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient la voir recouverte à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse, voire idéologique. C’est en fait un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux qui aboutit à ce déni [N’Diaye, 2008, p. 271]. Près de dix ans après la parution du Génocide voilé, Tidiane N’Diaye conclut son livre à rebours dans les colonnes du Monde Afrique, dénonçant une négrophobie systémique au Maghreb qu’il reviendrait désormais à la psychanalyse d’explorer... [Le panafricanisme] est une utopie ! Dans l’inconscient des Maghrébins, cette histoire a laissé tellement de traces que, pour eux, un «Nègre» reste un esclave. Ils ne peuvent pas concevoir de Noirs chez eux. Regardons ce qui se passe en Mauritanie ou au Mali, où les Touaregs du Nord n’accepteront jamais un pouvoir noir
https://www.herodote.org/IMG/pdf/sadai.pdf
ainsi que ce qui suit:
Christiane Taubira soutient sa position en déclarant qu'il faut éviter d'évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes »
QUOD ERAT DEMONSTRANDUM ! de la décconstruction en perspective pour la coquecigrue Rousseau