En souhaitant que Satan savoure leur carcasse
LES BLAIREAUX MALADES DE LA NUPESTE
Un mâle qui répand la terreur
Mâle que Gaïa dans sa fureur
Voua à la rageuse vindicte populaire
Et ce fut la Nupeste puis qu’il faut dire son nom
Là où se multiplient les crétins et les cons
Qui fut ainsi chargée
de venger de Gaïa la vertu outragée
Il fallait les humains frapper de repentance
En mettant un terme à cette grave incontinence
Qui fait que ces violeurs sans peur et sans scrupules
A la face de la terre chaque jour éjaculent
Et que du barbecue au 4/4 maudit
Ils sèment aux quatre coins les graines de leur folie
Avec la guillotine Robespierre en personne
Avait même oublié que l’empreinte carbone
Mérite le bucher les flammes de l’enfer
Allumé par Staline secondant Lucifer
Etant entendu que cette rage incendiaire
Permettrait de fermer les centrales nucléaires
En apportant soutien à nos chèvres éoliennes
Les tristes jours sans vent où elles se retiennent
Tous accourent à l’appel de Melencornichion
Qui leur dit chers amis demandons le pardon
Pour ce faire trouvons tout d’abord les coupables
Qu’il nous faudra châtier comme l’âne de la fable
Moi-même confesserai que j’ai quelques faiblesses
Mais chacun sait ici le pouvoir des diablesses
Je voulais dire par la quand elles sont soumises
Au mâle patriarcal à la terrible emprise
Tous opinent du chef et voila que Coquerel
Confesse mettre la main dans la raie des donzelles
Mais c’est, ajoute-t-il sitôt pour vérifier
Qu’elles ne portent pas une culotte percée
Ces dernières aggravant grandement l’effet de serre
Non seulement à raison des pets qu’elles libèrent
Surtout parce qu’elles ne retiennent pas la chaleur
Elles gaspillent l’énergie pour notre grand malheur.
Et voila que la grosse Raquel en rajoute
Au lit avec son Jules elle avoue faire des prouts
Et l’air un peu confus, notre Alexis confesse
Qu’il adore lui coller son nez entre les fesses
Obono dit alors Où est le préjudice
Quand on souhaite de l’autre renifler l’orifice.
Boyard le Fou à lier sans beurre et sans brioche
Veut aussi faire entendre le son de sa cloche
Et de quoi , braille –t-il peut on être accusé
Quand on peut les coupables nommément désigner
Toutes ces bêtes immondes niant le réchauffement
Qui frappe en premier lieu l’immigré innocent
Sardine Rouspoutine pousse soudain un cri
C’est de féminicide maintenant qu’il s’agit
L’ordre patriarcal est violeur de Gaia
Et le réchauffement découle de cela
Il faut sans plus tarder couper bites et couilles
De ce que ce bas monde compte de mâles fripouilles
Après que tous les grands de la noble assemblée
Aient avoué leurs péchés aussitôt pardonnés
Il restait cependant à trouver un coupable
Melenchion refusant qu’on désigne le diable.
Voila que tout à coup un pékin égaré
Crie à la cantonade qu’il a perdu ses clés
Il parait plutôt louche n’étant pas basané
Et les soupçons se trouvent bientôt confirmés
Car les clés dont il parle sont celles de sa voiture
C’est sans doute un diesel dont se sert cette ordure
Pour aller au boulot la bas dans quelque usine
Qui pollue notre terre et la mène à la ruine
Caron et les sorcières constatent avec horreur
Qu’il porte un gilet jaune , c’est un provocateur
Une canaille effrontée, un infâme poujadiste
Ennemi de la terre, en bref un vrai fasciste
Et chacun de crier haro sur le baudet
Faute de guillotine , le goulag est fin prêt
Helas pour la canaille de goche sanctifiée
Le sans dents n’entend pas se laisser sacrifier
Il regarde de haut la bande de ripoux
Et lui demande sitôt de se mettre à genoux
Chapeau bas leur dit-il chapeau bas disait on
Devant la casquette qui vous nourrit , pauvres cons
Vous tous les parasites et tous les sorciologues
Des ennemis du peuple tristes idéologues
Vous avez célébré le goulag et Staline
Marx doit se retourner dans sa tombe à Medine
Êtes vous soucieux du bien de l’humanité
Dans le tas de fumier faites vous composter
La terre pourra ainsi conserver en mémoire
Que même dans la merde il reste un fond d’espoir
MORALE
Oui, au fond de la merde il reste cet espoir fol
D’envoyer dans les chiottes cette canaille woke and troll
Puis de pouvoir enfin sur eux tirer la chasse
En souhaitant que Satan savoure leur carcasse