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"CONS SANS FRONTIERES " BEYLAU, FERRY, APPARU, PEILLON et les autres
Dans Le Point, un certain Pierre Beylau trouve bon de comparer le taux de réussite au bac à une Berezina (sic), c’est-à-dire à la pire des défaites qui puisse être promise à ce pauvre pays qu’est devenu la France. http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/bac-la-berezina-de-l-education-nationale-19-07-2013-1706291_231.php
Soit ! Pierre Beylau, né en 1947 à Neuilly, vieux réac collabo de Tesson au Quotidien de Paris, a à la fois raison et tort !
Commençons par ce qui le condamne : il cite Luc Ferry, affirmant qu’avec les critères des années cinquante, pas plus de 4% des candidats seraient aujourd’hui reçus (contre 86% pour le cru 2013). Bon prince, il va jusqu’à affirmer que Luc Ferry exagère sans doute mais que sur le fond on ne devrait pas aller au-delà de 8% !!!!
Comment peut- on écrire d’aussi incroyables conneries ?
En premier lieu, j’ai une certaine sympathie pour Luc Ferry en raison de ses prises de position contre la « diarrhée verte « qui nous mine mais cela autorise quand même à lui rappeler deux choses :
- Quand on a été épinglé pour avoir été payé plus de 4000 euros par mois pour des cours que l’on a jamais donnés, on évite de donner des leçons pour le restant de son existence.
- Quand on a été ministre de l’éducation nationale, on évite de se coiffer du bonnet d’âne en oubliant un certain nombre de réalités élémentaires.
Il se trouve qu’à l’époque où Pierre Beylau devait, dans le Quotidien de Paris, s’extasier devant l’odeur exquise des étrons de Tesson, j’étais enseignant en lycée, titulaire d’un CAPES d’économie. J’ai exercé de métier de 1975 à 1987 avant de rejoindre l’ENA. Il se trouve que par ailleurs, entre 1995 et 1997, j’ai enseigné le droit constitutionnel, en première année dans une université de l’ouest de la France.
A ce titre, je pense avoir été l’observateur d’un certain nombre de choses , lesquelles Pierre Beylau n’a dû voir que du haut de sa vindicte réac !
Commençons par les taux de réussite au bac qui selon Beylau –Ferry ne devraient pas dépasser les 8% si les exigences étaient celles des années cinquante.
Ah bon !!! Beylau et Ferry oublient-ils qu’entre les années cinquante et les années quatre-vingt, le niveau d’exigence, sur les sujets des épreuves, s’est considérablement accru. Dans les années cinquante-soixante, les sujets de géographie étaient : l’agriculture américaine ou l’industrie allemande : vingt ans plus tard, les questions font appel à beaucoup plus de dialectique ! La raison (perceptible pour ceux qui connaissent le sujet) en est la suivante : la montée de la « dictature des mathématiques « conduit les collègues des autres matières à corser la difficulté pour ne pas demeurer en reste et donner un corset scientifique à leur enseignement et ce, jusqu’au délire ! Les sujets de français au baccalauréat pourraient, à la limite être traités par les journalistes de France-Culture ! Que l’on ne s’étonne pas s ensuite si les copies sont un infâme bouillon corrigé avec des résultats totalement aléatoires, car personne, y compris quelquefois le correcteur, ne maîtrise la réponse à la question ! Le responsable n’est cependant pas l’élève mais le système qui a mis en place ce délire !
En second lieu Beylau et Ferry étaient peut-être à Louis le Grand ou Henri IV. Moi j’étais dans un lycée de province comme des milliers de gens qui ont réussi à en sortir sans devenir idiots
C’est qui un lycée de province comme le Lycée d’Etat de garçons de Laval ? C’est un truc, qui avant l’invention du collège accueille trois sixième sur les six ou sept que doit compter le département. C’est l’écrémage : émargent là la bourgeoisie locale ( fils de médecins, de notables locaux et autres privilégiés) auxquels le rituel républicain a ajouté quelques méritants : je revois ma photo de classe datant de 1959 : sur presque 40 élèves, nous sommes trois à aller au lycée : le fils du médecin, celui du vétérinaire et moi, rescapé d’un tirage qui me donnait autant de chances que de gagner au loto !
Pour accueillir ce beau monde, il y a des profs, mais pas ceux que l’on imagine : la moitié d’entre eux sont paresseux et incompétents : l’un passe ses cours à faire des dessins au tableau, un autre corrige ses copies en classe, un troisième est connu pour raconter la vie de son caméléon, un quatrième pour construire son cours d’histoire-géo autour de ses diapos de vacances : L’Inde : « ici c’est une vache sacrée, là c’est ma femme ». Ceux qui mettent un peu de contenu (il en faut un peu dans les matières scientifiques !)seraient aujourd’hui internés ou plutôt placés en congés longue maladie !
Qu’à cela ne tienne, Mrs Ferry et Beylau !: le système fonctionne car il est conçu pour assurer la reproduction du système :
Dans ce système, en effet, 15% d’une génération obtient le bac !C’est un peu moins que ce qu’il faut pour s’assurer,qu’ à la génération suivante, seront pourvu les postes de dirigeants, de cadres divers et variés, bref, ce qui va permettre la gouvernance du système : il faut laisser une marge pour permettre au fils crétin de devenir notaire !Il en résulte trois choses :
Le bac est d’abord la confirmation d’une cooptation : comme on fait « son droit » et »sa médecine » on passe son bac !!! Peu importe si on doit redoubler ou tripler et si cela ne marche pas il y aura toujours un parachute !
Le bac c’est donc l’affirmation du pouvoir du prof, qui a un droit de vie et de mort et qui, lui-même bachelier, se doit de ne pas le distribuer trop généreusement sauf à affaiblir le privilège qui lui est ainsi donné. Le professeur est un peu celui qui, au nom du pouvoir royal aurait distribué les titres de noblesse
Le bac est enfin l’attribution d’un droit : celui d’échapper à la condition ordinaire qui est celle des paysans ouvriers et employés qui, à l’époque, représentent 80% de la population active.
En étant attentif à ne pas trop laisser les fils et filles de prolos et de ploucs venir trop manger dans la gamelle des héritiers il est clair que tout cela peut fonctionner sans heurts : même si les enseignants sont nuls, les enseignés des cancres ils n’ont pas d’intérêt objectif à dégueuler dans la marmite. 1968 constitue la rupture de cet équilibre
Pour cela, il faut assurer la maintenance du système, ce qui ne pourra se faire pour plusieurs raisons
- D’abord les besoins de l’économie : pour des raisons complexes qui ne seront pas développées ici mais qui sont largement reconnues, le pays se tertiarise avec un besoin croissant de travailleurs diplômés. Ceci explique pour partie le chômage actuel car en 1950 on peut sans problèmes employer un travailleur avec une pelle mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Faut il ajouter à cela la montée du féminisme qui entraîne une obligation de création d’emplois à la charge de la société mais pas en usine ni au cul des vaches s’il vous plait.
- Ensuite la démocratisation : ce qui était inaccessible autrefois, c’est-à-dire la promotion sociale du gamin devient un droit, une exigence et surtout une obligation. Le Royaume Uni, inégalitaire par culture comme le montre très bien Emmanuel Todd finit par se convertir
- La préférence des syndicats enseignants pour la multiplication des effectifs (condition d’une armée plus nombreuse) aux dépens de l’augmentation du temps de travail et des salaires. Elle a pour corollaire cette idée étrange selon laquelle tout individu a vocation a être bachelier et à rencontrer son prêtre qui lui ouvrira les portes du paradis
Tout cela va se briser sur les réalités économiques et sociales
- D’abord, et contrairement aux analyses ahurissantes et pourtant reprises par Clinton et la plupart des économistes ayant pignon sur rue, la tertiarisation forcée de l’économie ne va pas produire une nouvelle division du travail sur la base de laquelle on paiera les pays émergents en pièces jaunes mais surtout produire du chômage , de l’endettement et du sous-développement à venir. Pendant que la Chine produit des machines, on fabrique des communicantes ! Surgit alors un premier doute
- En second lieu, la démocratisation de la promotion sociale a toutes les allures d’un marché de dupes : à la charge des familles le poids des études pour un hypothétique bénéfice : le système révèle son ignoble visage : le système éducatif permet de maintenir plus longtemps les jeunes du marché de l’emploi, de faire payer le chômage par les familles qui adhèrent au système …
- Enfin la stratégie des syndicats enseignants se brise sur ce qu’ils ont eux même programmé. Des enseignants plus nombreux pour un résultat de plus en plus lamentable ( et il ne peut que l’être indépendamment des résultats des petits voyous du 93) ne peuvent pas être payés plus : on fuit le métier et on embauche des crétins : (selon certaines informations on déclarerait admissible au capeps (éducation physique) des candidats ayant obtenu 4 sur 20)
Qu’en résulte-t-il ?
D’abord les chiffres de Ferry et Beylau sont totalement fantasmagoriques : Ferry aurait dû utiliser son temps libre pour aller consulter les statistiques ou corriger quelques copies. J’ai quitté l’enseignement secondaire en 1987 mais ai retrouvé une activité enseignante en 1995 à l’université. Mon sentiment a été que les écarts s’étaient accrus, que les étudiants sortis des séries générales étaient sensiblement meilleurs que ceux que j’avais connus et bien meilleurs que nous pouvions l’être quand j’ai passé le bac mais qu’en revanche des étudiants qualifiés de bacheliers étaient totalement nuls quand ils sortaient de certaines séries ( F8 par exemple).
Au demeurant, Beylau et Ferry gagneraient sans doute à passer un bac ES pour les décrasser de leur ânerie. Si, effectivement, 8% au maximum méritaient le bac, cela fait déjà quelques années que le pays aurait dû connaître un effondrement économique à marche forcée et ce, sauf à considérer qu’il n’existe aucun lien entre les performances économiques et le niveau de la formation de la population. Beylau et Ferry ne devraient pas fréquenter Bernard Maris , surtout après qu’il ait épongé en compagnie de Borloo trois bouteilles de Clan Campbel !!!
Pour autant, ne disent-t-ils que des âneries ? Certes non !!!
Beylau a parfaitement raison de dénoncer l’indécence du « cocorico » (largement repris par les merdias et les journaleux ) sur la progression du nombre de reçus au bac.
Ce qui choque n’est d’ailleurs pas tant le pourcentage de réussite : comme le résume très bien un autre article du Point, le bac est devenu une sorte de constatation du fait que l’élève Machin a fait un cursus secondaire, ce qui le rend apte à prétendre entamer des études supérieures. Restent à définir les critères qui devraient permettre aux universités de définir leurs critères d’admission comme cela existe pour les grandes écoles. Ce qui choque, c’est la démagogie qui accompagne la distribution des mentions. Celui ou celle qui obtiennent une mention très bien aujourd’hui auraient au mieux obtenu assez bien en 1980, quand le taux de réussite dépassait tout juste les 60%.
Tout cela ne fait qu’entretenir les citoyens dans cette idée que le niveau s’élève et que le système est efficace grâce , évidemment, au talent des enseignants, en prenant bien garde de ne pas révéler l’essentiel : on peut toujours tricher avec le thermomètre en le confiant à la FSU , à Peillon ou à Ferry ! in fine c’est l’économie qui mesure vraiment qui l’a dans le cul !
Cette pitoyable pitrerie dissimule le fait que le niveau ne s’est pas vraiment amélioré et que les 20 ou 25 % de ceux qui viennent en plus des taux de l’époque n’auraient, alors, pas obtenu le bac ! Oui , et alors ? Ne nous y trompons pas !
Tout ceci fait quatre types de victimes :
- Les enseignés en premier lieu car la désillusion va venir rapidement. Contrairement à ce que pouvaient ânonner les crétins post-soixante-huitard, la sélection n’est pas une horreur inventée par le capitalisme mais la résultante de la division du travail. Si tout le monde était énarque ou polytechnicien, il y aurait des énarques et des polytechniciens derrière les caisses de supermarchés ! Même chez Pol Pot, la sélection existait, sur d’autres critères il est vrai. Il va en résulter ce que décrit Beylau, c’est-à-dire l’échec et l’éjection vers la galère et le travail précaire.
- Les universités ensuite : pour avoir travaillé plus tard avec une université du centre-ouest, j’ai pu remarquer deux choses : le département de géographie pouvait offrir un enseignement de qualité, bien au-dessus de ce qui se faisait dans les années cinquante chères à Beylau et Ferry. Pour autant, le premier cycle du supérieur était marqué par une sorte de secondarisation c’est-à-dire un rattrapage des bases non acquises dans le second cycle du secondaire. Baisse de niveau ? Non simple conséquence car ce type de filière recueillait les étudiants qui en 1980 n’auraient pas eu le baccalauréat ! Ce ne sont pas les meilleurs qui se précipitent vers les études de géographie eu égard au piètre avenir qui leur est promis !
- Les parents surtout : dans les années cinquante, la progéniture sort de l’école à 14 ans pour travailler et, le temps de se marier, ramène un salaire à la maison. A partir des années quatre-vingt , est promis à la vindicte celui ou celle qui ne se saigne pas les veines pour payer des études à ses enfants lesquels vont devoir les poursuivre jusqu’à 25-26 ans . Plus les gens sont pauvres, c’est-à-dire plus ils habitent loin des grandes villes, , plus le coût est élevé. Les enfants des bobos parisiens, lyonnais, bordelais ou rennais coûtent moins cher. Mort aux pauvres !
- Les enseignants enfin et là, on ne versera pas une larme : l’escroquerie dure depuis trop longtemps mais est à l’agonie ! Les enseignants des années 50 ne produisaient pas 86 % de reçus au bac mais étaient capables d’apprendre à lire, écrire et compter à tout le monde sauf aux handicapés mentaux (il conviendrait d’ailleurs de les traduire devant un tribunal pour avoir méconnu, à l’époque, le talent des autistes). Leur productivité est aujourd’hui exsangue et les choses vont s’aggraver encore jusqu’au jour où, après avoir introduit une épreuve de rap à l’agrégation ( pour attirer les talents ignorés des minorités visibles)il faudra bien pulvériser le système, sauf à ce que l’éducation nationale soit surtout composée d’écoles hôtelières pour aider votre fille à devenir bonne à Pékin !
Dans l’immédiat, les enseignants vont connaitre une descente aux enfers en terme de revenus, et de reconnaissance sociale car on a le statut social de ce que l’on produit et le produit ne vaut pas grand-chose à Lidl ou à Noz.
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Il y a au moins trois types de profiteurs
- D’abord l’Etat, en tant que pitoyable fossoyeur de la prospérité nationale. Dans un contexte où les emplois se raréfient en raison de la mise en coupe organisée de l’économie nationale, il n’est pas sans intérêt de parquer dans l’oisiveté des générations entières. Entre 18 et 25 ans, il y a plus de 5 millions de jeunes et si la moitié d’entre eux peut être utilisée à faire des formations bidons, c’est tout bénéfice pour l’Etat qui n’aura pas à rémunérer ces gens comme chômeurs. D’ailleurs, pas de RMI avant 25 ans ce qui signifie qu’avant on est censé glander sur les bancs de l’école aux frais des parents. Au surplus, ces gens entrant plus tard en activité, ils iront d’autant plus tard à la retraite ! tout bénéfice pour l’Etat abstinence et ses crapuleux suppôts
- Ensuite le système universitaire que cette population permet d’entretenir des emplois au profit de singes savants et parasitaires surtout soucieux de s’assurer des salaires substantiels. Combien de formations, de masters et autres diplômes mirifiques, à la valeur ajoutée quasi-nulle sauf pour les enseignants
- Enfin les entreprises qui peuvent embaucher en stage une main-d’œuvre bon marché
Revenons maintenant en arrière : chez Beylau et Ferry tout cela est à mettre au compte d’une politique ahurissante conduisant l’enseignement à la Berezina !
Ils n’ont pas totalement tort sauf dans la présentation particulièrement perverse de cette réalité.
Ce qui s’est passé ne l’a pas été uniquement en raison de la capacité de nuisance des syndicats enseignants, du mammouth qu’on n’a pas dégraissé ou encore de la démagogie ambiante consistant à faire croire que l’augmentation du nombre de bacheliers est un signe de l’accroissement du niveau pendant que la formation des zonards de banlieue dépendrait du nombre d’enseignants que l’on veut bien payer pour aller s’y faire caillasser
Ce qui s’est passé est aussi la conséquence logique ou le complément nécessaire de la mise en place de l’Etat abstinence
L’Etat abstinence a ses serviteurs : il en est de brutaux et Beylau ou Coppe font partie de cette catégorie, il en est de fourbes comme Ferry, il en est de cons comme Apparu, con parmi les cons qui interpelle Peillon le con sur le fait que le niveau d’admissibilité dans l’académie de Créteil , pour devenir enseignant serait descendu à 4/20 ! Somme toute, cancres de tout le pays unissez-vous et devenez prof !
Apparu devrait d’abord comprendre que 4/20 ne veut rien dire en soi : si on a réussi à multiplier par 2 le nombre de bacheliers, si on a réussi à multiplier par 10 le nombre de mentions « très bien » pas de soucis !!! On trouvera demain des correcteurs capables de trouver que 4 c’était sévère et qu’en fait cela valait 12 ! D’ailleurs, si on trouve demain un autiste analphabète candidat au capes de français, pourquoi serait-il victime d’une injuste discrimination ?
Apparu nous dit : « aujourd’hui qui a envie d’être prof ? Les bons étudiants se destinent à autre chose et les moins bons se destinent à l’enseignement. Cela pose la question de l’attractivité du métier et du faible niveau des salaires enseignants » (sic)
On remarquera que c’est une antienne de la droite depuis vingt-cinq ans . On remarquera ensuite que la droite au pouvoir a plutôt baissé les salaires des enseignants. On remarquera enfin que les enseignants français sont peut être payés moins chers que leurs collègues –mais pas toujours et pas dans des proportions si écrasantes qu’elles puissent expliquer les préférences pour un autre métier. D’ailleurs, Apparu qui a du faire de l’économie pendant les cours de catéchisme devrait réfléchir un peu ! si l’admissibilité dans l’académie de Créteil est à 4/20, quelle devrait être, en termes de salaires les exigences de ceux qui peuvent obtenir 12/20 ?
Non Monsieur Apparu , pour devenir enseignant , pour le rester, il faut croire à ce que l’on fait, il faut croire que l’on est utile, il faut croire aux valeurs de la société et à l’avenir de ce pays et cela n’existe plus !
En fondant une start up pour permettre au jeune Ducon de créer une boulangerie française à Seoul ou d’importer des mangas , on gagnera plus de pèse et on se découvrira des horizons hors-frontière pour baiser !
C’est cela la réalité et sur ce point, Ferry, Peillon, Beylau, Apparu …Cons sans Frontières même combat !