( seconde libre adaptation du Cid de Corneille)
Sous moi, marquis de Sade, cette troupe s'avance
Et porte dans ses bens une mâle assurance
Nous partîmes un peu mous mais le viagra aidant
Nos vits , rapidement, devinrent turgescents.
A nous voir défiler la braguette tendue
Les moins effarouchées mouillaient déjà du cul
Il y avait Dodo, un grand niqueur d'hôtel
Jojo, pilleur de tronc, mateur de porte-jarretelles
Silvio, dernière copie du grand Casanova
Adepte connu des soirées Bunga Bunga
Et Dany le Goupil caressant sa braguette
D'où des doigts juvéniles font sortir la quéquette
Quelques Verts ahuris que la nuit rend pervers
Des roses et même des bleus, bref une bande d'enfer
Cette obscure clarté qui tombe des néons
Déjà de Marianne nous fait voir la maison
Il faut être prudent car ici le grand Khan
Garde jalousement la vertu de Marianne
Sitôt que nous entrons nous sommes sidérés
Et restons un moment les yeux écarquillés
Car, à n'en pas douter le spectacle est dantesque
Tant une scène à l'autre dispute le grotesque
Ici , c'est Jules César qui tape la belote
Avec Napoléon, dont une main pelote
Les fesses de Jeanne D'Arc qui se prend dans le cul
Bon Dieu mais c'est bien sûr, la bite de Landru.
Ravaillac et Mao, le sourire paillard
Se font sucer la queue par Marion Cotillard
Voila la Mère Michel qui chevauchant Voltaire
Se prend dans le même temps une queue dans le derrière
Il semble que ce soit celle de Léon Zitrone
Ou de Julien Lepers , en tout cas elle est bonne
Le Père Lustucru met du cœur à l'ouvrage
Offrant à Joséphine quelques derniers outrages
Et même l'oncle Picsou, oubliant l'avarice
Se plonge allègrement dans le stupre et le vice
La duchesse du Poitou ne le cede en rien
Elle se prend dans le cul la grosse queue de Tintin
Quant au Père Dupanloup, il est sur tous les fronts
La chatte de Mistinguet il penetre jusqu'au fond
Voila que Richelieu imitant Jules Cesar
Fait sentir à Brejnev la puissance de son dard
Jack Lang est en extase fesses en l'air sur le lit
Il se fait enculer par Salvador Dali
Le bon roi Dagobert a baissé sa culotte
Et de la Brinvilliers il défonce la motte
Bref c'est une belle fête bien digne du grand Khan
Chez qui la moindre poule pourrait sauter un âne
Pour qui le moindre vit bien planté dans un cul
Engrosse sans problèmes les pates Lustucru
Au cœur de ce spectacle , Marianne évanescente
nous paraît être autiste tant elle semble absente
Elle baille d'ennui, elle est mal réveillée
Ressemble à la Pythie qui aurait trop fumé
Je fais signe à mes homme qu'il serait de bon ton
De passer sans tarder ni mollir à l'action
Dodo, sans hésiter, empoigne et trousse Khan
Il lui plante dans le fion sa grosse sarbacane
Tandis que tous les autres vont se ruer sur Marianne
Car le viagra aidant ils bandent comme des ânes
Marianne se réveille et l’œil un peu coquin
Les entraîne vite sur un lit à baldaquin
Elle ouvre grand ses cuisses , elle écarte ses fesses
Elle suce nos queues qui maintenant se dressent
Elle en prend par devant, elle en prend par derrière
Souvent deux en même temps, on ne sait trop quoi faire
Pour éteindre, il le faut, cet énorme incendie
Que provoque l'étendue d'insatiables envies
Elle avale goulûment nos précieux élixirs
Elle crie son bonheur, elle hurle de plaisir
Elle fustige Silvio qui bande un peu trop mou
Elle invite mes hommes à remplir tous ses trous
Mais voilà que bientôt la fatigue nous gagne
C'était une partouze, cela devient un bagne
Et c'est bien tristement que nous devons avouer
Que nos membres virils sont en train d'abdiquer
Tandis que goguenarde, Marianne en redemande
Chacun l'un après l'autre constate qu'il débande
Le Goupil tente bien de raviver son gland
Qui pendouille, ramolli un brin sanguinolent
Même Dodo ferraillant dans le cul du grand Khan
A fini par briser sa pauvre sarbacane
Nous quittâmes les lieux, pitoyablement las
Et la partouze cessa par manque de Viagra