BREXIT: les anglais se vengent pour la troisième fois

                                

 LES ANGLAIS VONT SE VENGER TROIS FOIS

 

 

1066 : Guillaume le Conquérant envahit l'Angleterre et bat et tue le roi Harold à la bataille d'Hasting.

Les Normands vont s'installer au pouvoir. Ils parlent français ou ce qui en tient lieu à l'époque tandis que le bon peuple parle le saxon, on dira l'anglais. De cela naît ce qui fait la structure particulière de la langue anglaise qui comporte souvent un binôme : le bœuf c'est « beaf » quand il est dans l'assiette du Lord, mais Ox quand il est élevé par le cul-terreux ( comme Ochs en allemand).

 

Les anglais attendront plusieurs siècles pour se venger : quand on parle français dans les cours européennes à l'époque du Roi Soleil, c'est l'anglais qui est devenu de facto la langue de travail de la Commission européenne, phénomène renforcé avec l'arrivée des pays d'Europe centrale. Les documents sont encore souvent traduits en français et allemands mais ne cherchez pas une version portugaise, danoise ou polonaise. De toute manière ce serait ringard de ne pas travailler sur un texte en anglais nous affirment les bobos de service de même que le premier fonctionnaire français venu qui lui même parle anglais comme Sarkozy avec l'accent de Paul Prébois. Première vengeance !

 

Deuxième vengeance : on vote le Brexit ! Vous vouliez la merde, on vous la laisse pour vous tout seuls ! Toujours pour paraphraser ce cher dans « La panse de berbis forcie » . Vous avez monté un truc de merde et continuez à y goûter , Quand allez vous finir par « regretter que ce n'en fut pas ! »

 

Troisième vengeance : l'anglais va continuer à être la langue de travail de la Commission sans... les anglais ! L'Europe a autre chose à faire que de financer des traductions et une véritable formation en langue quand elle paie les salaires des fonctionnaires de l’État terroriste palestinien ou arrose de ses euros les brigands vendeurs de diarrhée verte qui vont lui vendre un énième rapport sur un plan B pour sauver Tombouctou de la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique !

Les Quebecquois s'étaient battus contre la domination anglophone et avaient imposé le bilinguisme. L'Europe a réussi à imposer , de facto, la langue de deux états membres sur vingt-huit. Elle va faire beaucoup mieux ! On parlera la langue d'un Etat, désormais étranger à l'Union. Après tout, ce n'est pas nouveau ! Les anciennes colonies anglaises ou l'Inde utilisent l'anglais ou le français pour régler les problèmes de langue et surtout parce que leur découpage a été fait par les colonisateurs. Et quand on pense que Sarko a dit que l'Afrique a raté son rendez-vous avec l'Histoire ! Mais après tout, les Romains n'apprenaient pas le gaulois !

 

Or faut-il rappeler une chose élémentaire : la pratique de la démocratie suppose que les représentants du peuple s'expriment dans la langue du peuple ne serait-ce-que pour qu'ils comprennent ce que veut le peuple et que le peuple comprenne ce qu'ils font ! C'est du B-A-BA : élémentaire mon cher Watson ! Il n'y a que Macron pour croire et affirmer que la populace n'ayant pas à invectiver le monarque et ses courtisans, il importe peu que les uns et les autres parlent le même langage, surtout que les gueux feraient mieux de la boucler et de travailler pour se payer un costard et... d'abord un bleu de travail !

 

Que l'on se console ! Les anglais qu'il faut quand même remercier pour faire l'effort de nous décrasser les yeux n’emmèneront pas dans leurs bagages le meilleur : le bovino-ferroviaire Jean -Claude Junker ; celui qui disait à propos du référendum irlandais : si c'est oui on continue, si c'est non on continue aussi !

Allons ils nous permettent même de l'angliciser : plutôt que bovinoferroviaire on dira ox-ido ferroviaire en hommage à une vieille locomotive rouillée patinant sur des rails qui seraient dans le même état.

 

MK le 24/06/16