NON MADAME JOUANNO

 NON !MADAME JOUANNO

 

  Chantal Jouanno a rejoint l’UDI . Ce faisant, elle se justifie de diverses manières mais en invoquant la « croissance verte » à construire.

Madame JOUANNO serait, cependant, bien inspirée de nous expliquer concrètement sur quoi cette croissance pourrait bien reposer.

Pas sur les éoliennes, aussi disgracieuses qu’inutiles : le kilowattheure produit est d’un coût sensiblement supérieur à celui de l’électricité classique et ce surcoût est facturé au consommateur, plombant- d’autant son pouvoir d’achat. Au surplus, l’énergie éolienne est une énergie fatale, c’est-à-dire que sa production est aléatoire et non contrôlable : en clair elles produisent quand on n’en a pas l’utilité et telles Grouchy à Waterloo ne sont pas la quand on en aurait besoin, par exemple en plein hiver avec un bel anticyclone et donc pas de vent mais -15° la nuit !!

Pas le recyclage des déchets qui ne sert pas à grand-chose sinon à) fournir du papier salace plus cher que le papier classique, fait des couilles en or à certains qui ont su se positionner sur le créneau et est facturé fort cher au contribuable, lequel est invité, au surplus, à trier gratis et à dépenser du carburant pour envoyer tout cela dans les containers de la déchetterie. Rappelons qu’à la fin du dernier siècle, selon l’ADEME, le traitement d’une tonne d’ordure selon les techniques les plus élaborées, revenait à 1600 francs, soit plus cher qu’une tonne de blé : on marche sur la tête !

Pas non plus l’agriculture biologique avec des rendements à la ramasse ! Si elle devait être étendue, on peut prévoir sinon  une catastrophe alimentaire, à tout le moins une flambée des prix et des importations.

Pas non plus la voiture électrique, à l’autonomie ridicule et au prix exorbitant. Les seuls clients en sont les collectivités et établissements publics qui les facturent au contribuable.

 

 

Tout cela fait partie du b.a.-ba de l’économie :

D’abord, une technologie ne produit de la croissance que si elle est plus efficace et plus productive que les technologies auxquelles elle se substitue .Ce n’est le cas d’aucune des technologies vertes présentées comme d’avenir.

Soit le produit obtenu coûte plus cher et le supplément d’argent déboursé par le consommateur le sera aux dépens d’autres achats et en conséquence d’autres  activités et d’autres emplois. On considère ainsi  qu’en Espagne un emploi vert créé a tué deux emplois dans le secteur traditionnel.

Soit tout cela est financé par le contribuable (taxe sur les ordures ménagères) et le résultat est le même : cent euros de taxe par an c’est cent euros qui ne seront pas dépensés pour acheter des produits alimentaires, des vêtements ou pour s’offrir des loisirs.

Même les écolos sont moins stupides que madame Jouanno, puisque, ennemis de la croissance, du progrès technologique quand ce n’est pas de l’humanité toute entière, ils justifient leurs choix par les misères faites à la planète et les dangers qui la menacent.

En fait, madame JOUANNO a raison mais pas sur le terrain qui est le sien.

Oui, il existe des technologies vertes efficaces : la première est le nucléaire qui, contrairement aux centrales à charbon allemandes ne pollue pas et fournit une électricité bon marché.

La seconde, ce sont les OGM demandant moins de traitements, voire, bientôt moins de fertilisants.

Les mêmes technologies sont attaquées par des hordes écolotes stupides et braillardes, avec la bénédiction de madame JOUANNO.

Borloo avait au moins une excuse : sorte de Pythie des temps modernes dont la vue et les sens seraient perturbés par des effluves rencontrées généralement près des comptoirs de bars, il a confondu le Grenelle de l’environnement avec l’île aux enfants. Madame Jouanno n’en a aucune quand elle profère de telles âneries !