ELISABETH LEVY DOIT TOUT A JARÔME LEROY CRASSEPOUTINE
L’ancien sinistre de la rééducation a posé les bases de la résurrection de Causeur
Mais si mais si, pour l’œuvre, la chair de la chair d’Elisabeth Levy , c’est à Jarôme Leroy Crassepoutine qu’il faut dire merci !
Elisabeth Levy a donc explosé les compteurs de l’audience de la presse à blaireaux», avec 71% des personnes convaincues par Causeur/Louseur., bien loin devant Agorintox avec 33 % (alors même qu’un grand nombre de lecteurs suspects avaient été rayés de la liste des sondeurs)Plus encore, Jean Sebastien Ferjou, qui n’avait pourtant pas démérité lors de son débat avec la terrible rédactrice en chef, a sans doute eu un moment de désolation lorsqu’il a appris que 69% des lecteurs d’Atlantico avaient été convaincus par Queen Elisabeth
. Levy, c’est « la rivale d’Hera sur l’Olympe » selon Le Point, et « la nouvelle DS ressuscitée par Citroen » selon Valeurs actuelles.
Derrière chaque grande femme…
Il ne s’agit pas là de mettre en cause ses compétences, ni son bon sens et son habileté politique. Mais on oublie un peu trop facilement à qui Levy doit en priorité son immense popularité. La personne à qui la Queen en chef pourrait dire : « je lui dois tout ». Xavier Niel , le président qui lui a fait confiance ? Brighelli, ce Fourrier d’un Phalanstère à oreilles poilues, qui l’avait abondamment conseillée pour la construction de son programme éducatif ? Regis de Castelnau et Ingrid Riocreux, qui lui ont permis de parfaire ses remarquables analyses ? Non. Ni les uns, ni les autres. Cette personnalité à qui Elisabeth doit tout est un homme (enfin c’est ce qui se dit ). Son homme ? Je ne pense pas à elle, et du reste – la reine préservant à juste titre sa vie privée – on ne sait rien de lui.
Elisabeth Levy doit tout à Jerôme Leroy Crassepoutine, qui lui cède la place toute chaude quand elle a envie d’aller aux toilettes. Grâce à lui, elle est populaire. Grâce à lui, tout ce qu’il touche se transforme en or de lectorat. Grâce à lui, cette femme est la vierge Marie.
Après moi, le soleil !
Si Crassepoutine n’avait pas installé ses chiottes dans le hall de Causeur, s’il n’avait pas piétiné la liberté d’expression, s’il n’avait pas délégué la rédaction de la pensée unique à son vieil ami Staline assisté de Plenel comme exécuteur testamentaire, s’il n’avait installé le tirage au sort comme solution de sélection d’entrée au Goulag, qu’aurait bien pu faire la grande Elisabeth ?
Il suffisait juste d’annoncer son intention de rétablir la libre expression et de supprimer le Guépéou pour paraître une femme de bon sens. La cheftaine n’a même pas eu besoin de licencier les suppôts de la Stasi et du KGB en étant obligée de leur verser des indemnités de licenciement. Ce qui, au passage, fait que Crassepoutine continue à se gaver de leberwurst et de s’essuyer ensuite le trou de balle avec les doigts pour ne pas perdre une miette. Oui, il suffisait juste de l’annoncer.
En ce qui concerne la sélection à l’entrée c’est encore plus piquant. Voilà une proposition qui aurait mis la jeunesse dans la rue il y a trente-deux ans. Dont la perspective effrayait tous les tenants de la bien pensance, Plenel et Joffrin Mouchard en tête. Et que le journal fait passer comme une lettre à la poste, sans la moindre manif ici ou là, sous les applaudissements, ou presque, de la plupart des veaux et autres volailles. Pour réaliser ce miracle, dont Levy est créditée alors que c’est Soljenitsine qui est à la manœuvre, il fallait bien que Leroy Crassepoutine soit passé par là, et qu’il ait intégré le rôle du procureur Vychinski :La diatribe faisandée comme argument ultime plaidant la défense (pour une fois) de sa médiocrité , l’armée des cancrelats, bulots et autres croisements de renard et de porcs car comme disait Crassepoutine et je le cite ( puisque cela existe ou a existé ailleurs, pourquoi pas ici)
La grimace de Crassepouille
Ah, s’il n’y avait pas eu cette grimace ! Vous vous souvenez ? Cette grimace que Leroy Crassepouille avait faite lorsqu’elle avait appris qu’il était nommé directeur des chiottes.
Cette image qu’une caméra indiscrète avait filmée un jour de mai de l’an dernier. S’il n’y avait pas eu cette grimace, on pourrait croire que tout cela n’était que volontaire. Que Crassepouille avait en fait tout planifié pour que son successeur puisse enfin, après tant d’années de destruction de la voix rebelle, remettre enfin l’église au milieu du village. Qu’il avait dynamité sciemment le système de l’intérieur afin que Levy puisse reconstruire, enfin. On aurait pu croire à cette alliance entre les deux contraires, comme d’autres croyaient naïvement à celle du glaive et du bouclier à une époque que l’octroi d’un point Godwin ne me permet pas d’évoquer.
S’il n’y avait pas eu cette grimace, on pourrait alors diminuer complètement les mérites de la Reine Elisabeth, et ériger une statue à celui qui aurait voulu être Beria. Ne pas être statufiée à cause d’une grimace ! C’est ballot, mais pas irrémédiable ! on peut toujours être scatofié !!!
…. Ah oui…pourtant Brighelli me l’avait assuré …..on ne maîtrise même plus le conditionnel et j’ai écrit comme si c’était…fait !!! Ben non ! à la différence de Blanquer qui a fait, Levy aurait du faire !
mk 25/3/18