DESINFORMATION A FRANCE INTER

                                                                             DESINFORMATION A FRANCE INTER

 

Un bel exemple de désinformation à France Inter qui relève, au regard de son auteur moins de la connivence que de l'incompétence.

Une certaine Nathalie Fontrelle annonce que le prix de l'électricité devrait augmenter de 50% dans les cinq prochaines années et explique alors que, devant ce phénomène les gens se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables (sic)

Suit une interview d'un certain Jean-Louis BAL , ex parasitaire de l'ADEME qui s'est trouvé un fauteuil doré au syndicat des énergies renouvelables. Lequel explique que les énergies renouvelables ne devraient être responsables que d'un tiers de cette augmentation, le reste relevant des énergies fossiles et du nucléaire mis pour l'occasion dans le même sac.

 

Triple escroquerie :

 

  1. Sur le site du Syndicat des énergies renouvelables, on lit que les énergies renouvelables représentent en gros 15% de la production d'électricité. Mais dans cette part l'hydraulique fait plus de 12% et les moins de 3% restants proviennent des énergies vertes (éolien et solaire). Comme on ne voit pas pourquoi les barrages généreraient des coûts supplémentaires notoires on peut donc affirmer que le tiers de l'augmentation de 50% est le fait de moins de 3% de la production !!! On ne peut mieux démontrer le caractère onéreux des prétendues énergies vertes et le fait que le croisement des courbes de prix annoncé par Bal est une farce.

 

  1. Comme on l'a dit, BAL met dans le même sac les autres énergies. Or ces autres énergies sont composées à 74% du nucléaire et à hauteur de 11% des énergies fossiles (gaz et charbon) . Comme on ne voit guère pourquoi le nucléaire, dont le prix est stable pourrait contribuer significativement à l'inflation, ce sont bien les énergies fossiles qui vont jouer ce rôle, ce qui est déjà patent s'agissant du gaz. Ces mêmes énergies fossiles , d'ailleurs, vers lesquelles devront se tourner les allemands pour remplacer le nucléaire puisque même en ayant défiguré les paysages avec des éoliennes, la production liée à cette technologie ne dépasse pas 7 % de la production totale outre-Rhin.

 

3 Enfin , faut il enfoncer le clou, les 47 milliards d'euros que nos voisins ont investi pour couvrir le pays d'éoliennes et de panneaux solaires , non seulement sont loin de suffire pour assurer l'approvisionnement énergétique mais au surplus fonctionnent bien au dessous de leurs capacités . Une étude récente a montré que 60 % de la production d'énergie éolienne en Allemagne est perdue . L'explication est simple : l'éolien est une énergie fatale qui n'est produite que quand le vent en décide ainsi . Mais même lorsque les conditions sont favorables , l'énergie produite ne correspond pas obligatoirement aux besoins du moment et les éoliennes doivent être arrêtées pour ne pas endommager le réseau. Elles pourraient approvisionner des régions plus lointaines mais cela supposerait l'existence de réseaux de transports électriques qui n'existent pas , qui seraient coûteux et d'ailleurs, sans doute, combattus par les écologistes. Résultat : les deux pays où l'électricité facturée aux particuliers est la plus chère sont aussi les deux pays les plus « éoliens » : le Danemark et l'Allemagne avec 25,5 et 23 centimes d'euro le kilowat contre 12,25 centimes pour la France (source Gaz de France)

. Voilà comment l'emploi vert se construit en faisant les poches du contribuable.

 

Elementaire mon cher Watson, en tout cas à la portée d'un journaliste un tant soit peu compétent et faisant correctement son métier, ce qui ne semble pas être le cas de Madame Fontrelle. On se consolera : on peut avoir le QI d'une huitre et travailler à France Inter !