UN RAPPORT DE LA NASA DANS LA CHAISE PERCEE DE JOFFRIN MOUCHARD

 

  Un certain Guillaume Stoll, journaleux au Nouvel Affabulateur a, à nouveau fertilisé la chaise percée de Joffrin-Mouchard. L’objet en est cette fois, un rapport de la NASA prévoyant ni plus ni moins la fin de notre civilisation. Les causes de ces conclusions qui devraient réhabiliter Paco Rabanne et la horde de cons bobotiquement corrects qui nagent dans la même bauge sont claires :

« une exploitation excessive des ressources de la planète 

·         un creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres de la société. »

C’est un peu plus original que la montée des océans ou le génocide des ours polaires mais c’est de la même veine et tout aussi con.

On commencera par le creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres de la société.

Observons d’une part que 100 millions de touristes chinois ont voyagé à l’étranger l’an dernier, que le salaire minimum à Pékin était en 2011 de 600 euros par mois et que ce qui se passe en Chine se produit aussi en Inde, en Amérique du Sud voire en Afrique.  Si un continent est menacé de paupérisation, c’est bien l’Europe, entendons la partie de celle-ci menacée par l’action criminelle et nauséabonde de la Commission européenne. Au demeurant, on ne comprend guère le raisonnement. Si le creusement des inégalités est condamnable moralement et indigne de la démocratie, cela fait belle lurette que le capitalisme en a fait ses choux gras comme le savait déjà Malthus et comme l’ont  appris  Thatcher et Cameron !

En clair , les statistiques ne montrent en rien un accroissement de la pauvreté , y compris dans les pays du continent africain où des taux de croissance annuelle de 6-7% sont constatés. Où la NASA va-t-elle chercher de telles constatations : certainement pas dans la réalité économique.

Venons-en maintenant à l »exploitation excessive des ressources de la planète »On notera d’abord la contradiction avec ce qui précède. Le ventre des riches est peut être très gros mais il faut bien convenir que si les ressources de la planète sont surexploitées , c’est que les pauvres se sont aussi invités au banquet de Malthus !

Mais, surtout, la comparaison faite avec la fin de l’empire romain ou l’extinction des Mayas est d’une rare ineptie.

A cette époque, en effet, les ressources existantes sont exploitées par une technologie plutôt rudimentaire et qui n’évolue pas ou très peu. Il en résulte que quand la disponibilité des ressources se réduit, le système entre en crise, car il ne dispose pas des innovations nécessaires pour changer sa grille économique.

Il faudra attendre les débuts de la révolution industrielle quand l’Angleterre, manquant de bois pour faire tourner les forges utilise le charbon. Ensuite les choses vont s’accélérer et l’accélération devient même foudroyante dans la seconde moitié du vingtième siècle et surtout dans les vingt-cinq dernières années. Qu’on y songe, autrefois la famine tuait périodiquement par millions ; il existe aujourd’hui des phénomènes de malnutrition souvent liés à des accidents climatiques ou des conflits locaux. En plusieurs siècles, l’humanité n’avait pas éradiqué la peste ; en quelques années et n’en déplaise aux associatifs qui vivent du business, on meurt rarement du SIDA. L’espérance de vie tangente les quatre-vingt ans dans les pays les plus riches, elle augmente très rapidement ailleurs.

Les avancées technologiques qui étaient rarissimes autrefois sont devenues le moteur essentiel de l’organisation et des progrès économiques. C’est si vrai  que Bové et ses comparses hirsutes les combattent et les haïssent. La terre était, autrefois, la seule manière d’assurer la survie de la population. Elle l’est toujours mais le pétrole et l’électricité sont, aujourd’hui, l’élément capital qui assure l’efficacité économique. Le pétrole est compté mais, à part les imbéciles qui voudraient le remplacer par le vent, chacun sait que les technologies fondées sur l’utilisation de l’hydrogène vont prendre le relais si des criminels ne l’empêchent pas.

Autant dire que toute comparaison avec le passé, avec les romains, les mésopotamiens ou les mayas est dénuée de sens.

On pourrait se dire que la NASA , pour obtenir des crédits, serait parfaitement capable de déclarer qu’il est probable que sous la surface de Mars, de Titan ou de Ganymède , on a découvert un gisement de whisky, ce qui amènerait sans doute Borloo à se porter, dans les heures qui suivent, candidat pour être cosmonaute.

Plus simplement, il faut savoir que la NASA, c’est aussi un personnage inquiétant qui n’a pas réussi à commencer une carrière de dictateur (et ce n’est pas faute d’avoir fait des efforts) associé directement avec l’université de l’East Anglia au fameux  « climate gate » : en clair James Hansen. Rappelons que des échanges de mails ont été rendus publics dans lesquels l’intéressé posait la question de savoir comment on pouvait cacher la baisse des températures observée depuis 1998 ! « How to hide the decline ». Hansen fait partie de ces dangereux néo-malthusiens décroissants, haineux de l’humanité comme pouvait l’être leur maître à penser de pasteur !

Il n’est pas exclu de penser qu’un rapport aussi débile ait pu être inspiré par ces gens-là qui possèdent un incontestable pouvoir d’influence.

Cela rappelle d’ailleurs Stephen Howking : ce mathématicien et physicien anglais immobilisé aujourd’hui par la maladie expliquait il y a peu que son cerveau mathématique (sic- autrefois, il aurait expliqué qu’il avait reçu, ni plus ni moins, l’onction des menstrues de la vierge Marie )lui avait inspiré cette idée selon laquelle les humains , qui sont de bien misérables créatures au regard de l’immensité de sa pensée ne devraient pas attendre E.T. ni se réjouir de l’éventuelle visite d’extra-terrestres, lesquels pourraient venir nous voir non pour l’Annonciation mais simplement pour s’emparer de nos matières premières . on peut se demander comment des créatures venues d’ailleurs, aillant vaincu les questions liées à la vitesses de la lumière , voire bien d’autres que l’on a peine à énoncer pourraient venir piquer les bisons et mammouths aux hommes préhistoriques que nous sommes pour eux ! Sauf que ces gens là divaguent mentalement !

Mais cela a échappé à Stoll ! Comme la chaise percée de Joffrin-Mouchard n’est pas équipée de chasse d’eau, on peut lui conseiller cependant de faire quelques fonds de tiroir pour offrir à ce journaleux des cours du soir qui lui permettront, qui sait, peut-être d’obtenir son certificat d’études !

 

Voir à titre de compléments les liens suivants

 

http://www.skyfall.fr/wp-content/2012/06/hansen-et-trucages.pdf

http://wattsupwiththat.com/2012/06/03/shocker-the-hansengiss-team-paper-that-says-we-argue-that-rapid-warming-in-recent-decades-has-been-driven-mainly-by-non-co2-greenhouse-gases/#more-64899