DEPARDIEU A RAISON

 

 

Depardieu a raison.

 

Il ne s'agit pas tant de » s'interroger ici sur la légitimité de la pression fiscale sur les hauts revenus, car cela relève avant tout d'un débat moral qui peut ainsi se résumer : a-t-on le droit d'être riche ou plutôt, au delà de quel niveau la richesse devient elle scandaleuse parce qu'elle n'est plus en rapport avec ce que son titulaire apporte à la société.

Au passage, on ferait aussi bien de s'intéresser à madame Cohen-Solal payée par le contribuable lillois car son indemnité de conseillère régionale ne lui suffisait pas pour vivre ou Mamere qui cumule emploi d'avocat de maire et de député

 

« Minable, vous avez dit minable »

 

Mais qui est minable dans cette affaire ? Est ce Depardieu qui dit avoir payé 145 millions d'euros d'impôt depuis le début de sa carrière et faire vivre 80 personnes ?

Ou sont ce messieurs Ayraut et Sapin (ce dernier parlant de déchéance), lesquels conduisent une politique qui , jusqu'à présent, se traduit en terme de résultats par une augmentation effrénée du chômage, de la précarité et de la misère sociale et- ce même si leurs prédécesseurs ont le nez tout aussi sale sinon plus !

 

Car, contrairement à ce que nous disent ces braves gens, la question fiscale ne se pose que parce que nos gouvernements sont bien en peine de trouver les ressources nécessaires pour diminuer l'endettement.

 

On ne peut prétendre mener une politique économique correcte quand on continue à être les serviteurs zélés de l'Union Européenne qui, aux ordres de Mr Lamy (le bien mal nommé) ravage l'industrie et l'agriculture de ce pays.

 

On ne peut prétendre mener une politique économique et sociale correcte, quand on a les doigts sur la couture du pantalon face aux internationales vertes, à l'Union européenne qu'elles ont métastasée et plus généralement aux normes imposées par Bruxelles, lesquelles procèdent manifestement d'un Léviathan qui aurait été engrossé par le Père Ubu !

 

La réalité, c'est que ceux qui s'offusquent de l'attitude de Depardieu sont les gestionnaires de la liquidation de l’État Providence, qu'ils sont mandatés pour mettre en place l’État Abstinence, qu'ils sont les serviteurs du Minotaure des temps modernes qu'est ce dernier.

La première chose qu'il conviendrait de faire serait d'arracher les tripes du Minotaure, de supprimer certaines administrations où les fonctionnaires sont inutiles quand ils ne travaillent pas, nuisibles quand ils travaillent, ce qui vaut pour une bonne partie des administrations déconcentrées. Supprimer ne veut pas dire virer les fonctionnaires mais cesser tout recrutement et redéployer. Il faut aussi sans doute cesser le versement de subventions à tout un monde d'associations parasitaires. Bref il faut mettre fin à la régulation par les peurs.

 

Faut il rappeler à Mrs Ayraut et Sapin que dans le même temps où l'Union européenne laisse crever Florange, elle intime l'ordre à la France de protéger ses ours bruns.

Eh oui, le traité de Nice qu'ils ont défendu à l'époque stipulait déjà que le bien être animal était une priorité plus grande que le plein emploi. J'avais envoyé à l'époque une copie de tout cela à Bachelot qui, en retour m'avait assuré de son mépris . J'aurais été vexé qu'elle me fasse part de son estime !

Rien ne gêne ces gens là quand il s'agit de préparer l'Homme blanc à la pénurie qui l'attend !

Adoptez une poule dit l'un pour expliquer que l’œuf sera une denrée rare une fois que la loi aura interdit d'exploiter les poules au nom du bien être animal.

Non au gaspillage alimentaire dit son voisin quand le dit gaspillage vient de normes qui font que votre salade sous vide est cramée après quatre jours puisque les conservateurs ont été proscrits pour le plus grand bien des distributeurs et le plus grand mal des consommateurs : ces canailles dénoncent ce qu'elles ont elles même créées !

 

Minables ? Vous avez dit minables ?