TODESCHINI : QUAND L'INCULTURE LE DISPUTE A LA BÊTISE

 

 

 

                        

 

 

La gauche caviar et bien-pensante est décidément aux abois. Au point qu'elle en est réduite à faire donner maintenant ses derniers spadassins promis à la réforme, les troisièmes couteaux qui aboient la lune en pensant qu'elle va les manger.

Ainsi du vieux Lang qui n'en finit pas d'être décati ; chassé de Blois, chassé de Béthune, chassé de Saint-Dié par les électeurs mais recasé à la buanderie de l'institut du monde arabe. Chassé de partout par les électeurs mais pas du Maroc où il ferait mieux d'aller goûter, à nouveau, aux délices gériatriques locaux.

Ainsi d'Azoulay, nouvelle Pompadour d'une cour qui ne sait même plus où est le roi ni qui il est et qui va bientôt conseiller à la populace de baffrer de la brioche et de ne pas incommoder ses narines, Azoulay, dernier avatar de l'arrivisme sur un radeau de la Méduse où les naufragés en guenille crient He ho He ho Socialidiots

Et enfin Ben Hollande ( car il mérite le « dégage » qui a chassé Ben Ali) s'y met. Il affirme que si le maire de Verdun revenait sur sa décision, il pourrait sécuriser le concert. Sécuriser le concert !!! quand il est incapable de sécuriser les rues de Rennes. Cela fait vomir !

 

On aura compris que , faute des fastes de Versailles, ce petit monde ne se remet pas de l'affront constitué par l'annulation du concert de Black M.

 

Mais le meilleur, dans cet affaire reste celui qui était jusque là inconnu de tous tant il était obscur dans ce grandiose gouvernement où les droits des victimes cohabitent avec la simplification et la bio-diversité avant que n'apparaisse un secrétariat de la lutte contre les crottes de chien dans un dernier incendie de cette Sodome et Gomorrhe agonisante : je veux parler de Todeschini, secrétaire d'état aux anciens combattants.

On le pressentait : cette barbe en collier,,, Bon dieu mais c'est bien sûr aurait dit le commissaire Bourel , c'était un instit. On pensait que la vague rose de 1981 avait constitué le chant du signe de ce déguisement et que les socialistes, reconvertis aux bienfaits de la désinflation étaient devenus glabres comme le porte-monnaie des citoyens après leur passage. Et bien non ! Il reste des mammouths et Todeschini en est un.

Il fut instituteur puis inspecteur de l'éducation nationale. Il fait penser irrésistiblement à cet inspecteur qui, dans «  Le maître d'école » inspecte l'inégalable Coluche et, à la cantine, baffre des spaghettis tout en avalant un litre de Sénéclauze dans un verre en pyrex ! Il n'en a pas tout à fait la ressemblance physique, mais , en revanche il en a la vacuité intellectuelle.

Todeschini devrait se faire tout petit quand on songe que le système éducatif éjecte chaque année, de l'aveu de Hollande lui même 170 000 jeunes sans diplômes (soit un gros quart d'une génération) . Même si la responsabilité n'en incombe pas, loin s'en faut, aux seuls enseignants, on a le droit de dire que , tout instit qu'il était, Mr Todeschini n'a pas à.... donner de leçons !

Quand on éructe que l'annulation du concert de ces branquignoles annonce le fascisme et le totalitarisme , on est définitivement disqualifié intellectuellement pour donner des leçons et occuper un poste de ministre. Finkielkraut a utilement rappelé que Black merde ( c'est bien le patronyme qu'il mérite) appartenait au groupe Sexion d'assaut qui est la « sexualisation » de Section d'assaut, traduction de Sturm Abteilung , c'est à dire des SA lesquels se sont particulièrement illustrés lors de la Nuit de Cristal aux débuts de la prise de pouvoir d'Hitler. C'est pour cela que Black merde doit regretter le temps où la chasse au Youpin était autorisée.Mettez vos binocles, monsieur Todeschini , vous verrez où se niche le totalitarisme !

On espère, en effet , que monsieur Todeschini n'enseignait pas l'Histoire à ses chérubins. Il ne brille pas par son intelligence mais devrait savoir que la forme la plus élaborée du totalitarisme prospérait avec Staline et Mao-tsé-toung qui ont envoyé quelques dizaines de millions de personnes au trépas. Évidemment, ce n'était pas la thèse défendue par le parti communiste français qui applaudit l'entrée des chars soviétiques à Budapest et désapprouve du bout des lèvres la même opération , vingt deux ans plus tard pour écraser le printemps de Prague. Todeschini devrait, comme on peut supposer qu'il ne chasse pas le jupon comme Baupin, utiliser ses moments libres pour savoir ce qu'était la justice estampillée Vichinsky.

Il pourrait peut être, alors, s'apercevoir que le monde dans lequel nous vivons n'a rien à voir avec cet effroyable passé que les alliés des socialistes ont adulé et que Marine Le Pen n'a rien à voir avec Elena Ceaucescu . En réfléchissant un peu plus-mais c'est beaucoup lui demander- , il verrait peut être qu'en revanche , ce même monde ressemble étrangement à une forme de totalitarisme mou où la parole dissidente est étouffée, où on s'autocensure pour éviter d'être censuré, où les contrevenants comme Zemour, Verdier et quelques autres encore se font virer des medias asservis à la cause de ce Minotaure lequel est un pouvoir qui ne veut dire son nom et sa nature .

Mais qu'il lise, le cas échéant, Élisabeth Levy, directrice de Causeur, dans cette interview au Figaro.

 

En janvier, Élisabeth Badinter a courageusement ouvert la voie et proclamé qu'on ne nous ferait plus taire avec le mot «islamophobie». La gauche terranoviste en déroute peut traiter la France entière de tous les noms d'oiseaux - raciste, fasciste, réac….-, ça n'a aucun effet et ça ne lui rendra pas son crédit.

 

Eh oui, même pour le bouffon qu'il est , les poubelles de l'Histoire ne sont pas loin et comme elles sont gourmandes, il y passera même si sa chair est peu ragoutante et sa parole encore moins.