3.ONFREY COLLE LA DIARRHEE A YANN MOIX

                     

                

         Je n’ai jamais regardé « On n’est pas couché » tant, non seulement, le service public de l’audiovisuel me donne à vomir, mais aussi parce que  la face toujours bêtement hilare de Ruquier me donnerait des cauchemars.

C’est donc par hasard, en fouinant sous les jupes de Madame  Google comme je le fais chaque jour que Dieu commet, que je suis tombé sur une vidéo mettant aux prises dans la dite émission Michel Onfray et Yann Moix dont je n’avais entendu que le nom sans qu’il me donne envie d’en savoir plus.

J’ai des réserves vis-à-vis d’Onfray : il a été élevé dans un département voisin du mien , dans le bocage et en a gardé une détestation profonde de tout ce qui touche à la bondieuserie. Moi , j’étais à la laïque et je n’ai pas eu à connaitre des faveurs attentionnées des bons pères. Tout juste m’a t-on appris que les « Chouans » encore appelés les « Poutes » en raison du bruit qu’émet la chouette quand elle gonfle ses plumes, n’étaient pas nécessairement des gens animés par le bien et que les Lumières leur avaient chichement distribuées par le Créateur. Onfray me parait en perpétuelle contradiction comme s’il s’employait à nier, cinq minutes plus tard ce qu’il vient de développer. Il a raison de dire , de manière savante ce que dit Houellebecq , à savoir que l’Islam est une religion de cons mais pourquoi vient il dire ensuite que l’occident a eu tort de faire la guerre aux pays musulmans qui la font à l’humanité depuis 12 siècles ?Et s’il me lisait, Onfray dirait tel Coluche : « J’ai pas dit ça » et se lancerait dans un long discours car Onfray a toujours besoin de quinze pages pour expliquer ce qui pourrait l’être en une.

Bref mais…C’était Onfray contre….Yann Moix et la partie était inégale en dépit de l’appoint de la dinde Salamé, dressée sur ses ergots et aboyant comme un roquet pour sauver le pauvre Yann du naufrage.

Car notre Yann est taraudé par une question dont on comprend qu’elle le hante : depuis que BHL et tous ses amis lui expliquent que le populisme n’est rien d’autre que la forme moderne de la lèpre , nouveau déguisement de la bête immonde, il a fini par relever que dans populisme il y avait peuple . Le peuple serait-il une autre appellation de ce qu’un certain appela les « sans-dents », forme moderne des gueux. En effet, autrefois, tout le monde était sans dents , y compris le roi Louis XIV  à qui on arracha un morceau du palais en lui en extrayant une. Cette caractéristique n’avait donc aucune valeur distinctive et il fallait distinguer ceux qui se poudraient et se parfumaient pour cacher leur crasse et leur mauvaise odeurs, de ceux qui n’avaient que leur parfum naturel. Les premiers pouvaient faire bastonner les seconds par leur valetaille comme le fit le comte de Rohan-Chabot avec ce gueux de Voltaire. Mais les mœurs ont changé : on doit pester contre ces malpropres qui salissent vos petits poumons avec leurs diesel ,étalent leurs chairs molles sur les plages l’été, mangent d’horribles steaks même pas bios et ont la cuistrerie d’avoir des penchants pour , non seulement pour le gros rouge comme le soulignait le pédophile rhénan mais aussi pour une horrible blonde nommée la fille du diable par une autre blonde qui se prend pour Jeanne d’Arc, et se fait empapaouter par le gourou de Nuit de Boue. C’est vrai car notre Yann le tient de BHL , de Glücksman, de Clementine Célarié, de Christine Angot et même de Croute el Rillette , qui l’ont appris de Séguéla lequel sait quand même distinguer les bons qui se sont acheté une rolex avant cinquante ans des cons qui ont dépensé leur argent au loto …ce qui prouve bien qu’ils en avaient trop et qu’on peut taxer le diésel!  Les Sans –Dents,on peut les baillonner mais les bastonner non…On voudrait bien, à tout le moins, les embastiller, mais on ne trouve pas encore de lettres de cachet en papier recyclé au magasin bio !O tempora o mores !

Tout commence par plus de deux minutes de logorrhée pendant lesquelles il prend soin de dire qu’il ne partage pas les analyses de Joffrin Mouchard et qu’il ne croit pas un seul instant qu’Onfray sert la soupe au Front National .il prend ses précautions notre Yann, il démine, il n’est pas un anti politiquement correct primaire comme il y avait des communistes primaires . Puis il lâche la question : c’est quoi le peuple ?

La réponse d’Onfray est cinglante

« C’est déjà assez symptomatique que vous ayez besoin qu’on définisse un mot comme celui-ci car cela signifie que vous l’avez déjà oublié » puis : «  Le peuple c’est celui sur lequel s’exerce le pouvoir c’est-à-dire pas vous »

A compter ce moment le pauvre Yann ne sait plus s’il doit demander du papier à la régie pour se torcher les fesses ou s’il a bien remis son dentier après avoir taillé une pipe à Ruquier . Il se débat, coupe sans cesse la parole. Il ne comprend pas qu’on lui reproche ses mauvaises fréquentations : BHL, Grasset et tout ce beau monde à qui on n’a pas pu offrir un rôle dans « Ridicule ». Oui c’est clair, chez Yann Moix , dans le prénom, le « Y » est un titre de noblesse qui a été rajouté pour cacher la nature palefrenière du gugusse ! Et Freud , un soir de cuite, aurait sans doute découvert que ce « moi » n’était qu’un « ça » gisant au fond de la balayette à chiottes.

A tout le moins, dans Ridicule, les courtisans ont de l’esprit : Le pauvre Yann n’aurait pas eu droit à un ticket d’entrée au salon : il bafouille, il bégaie, il aboie pRuqmoichiottestxuis crachote . Il ne comprend pas pourquoi Onfray n’a pas répondu que le peuple était souverain ce qui lui aurait sans doute permis une tirade sur les nouveaux damnés de la terre que sont les immigrés, les migrants, les femmes, les LGBT, les mignons de Jack Lang et de Pierre Bergé, les suceurs de bites et les sucées de la chatte, les Tristane Banon et les futures Arianne Fornia dont cet océan de mâles en rut pullule et qui doivent faire la pute pour survivre, bref tout ce qui porte en lui les espoirs de l’humanité souffrante ! Et il aurait pu dire que tous ces gens la ne faisaient que demander à être reconnus comme animaux à part entière pour être enfin protégés par Aymeric Caron et demain canonisés par le pape François. Bref Onfray ne joue pas le jeu !Notre Yann n’est que notre Yann , un des derniers icebergs de ce qu’est  la médiocrité littéraire française depuis cinquante ans (Houellebecq mis à part), un pauvre hère myxomatosé qui se conchie lamentablement sur la chaise offerte par le contribuable toujours généreux quand on ne lui a pas demandé son avis.

On n’est pas couché ! Non, Moix, Salamé , l’amère Angot et le toujours hilare Ruquier sont la , dans une fesque  grotesque qu’aurait aimé « croquer » l’un des rares talents de ces dernières années : Jean –Marc Reiser , mort prématurément car le bon Dieu ne fait vivre longtemps que les imbéciles ! Oui , ces trois la , en cochons grotesques jouant au docteur et se mettant des pailles dans le cul pour prendre la température en se traitant de cacaboudins ! Mille excuses aux cochons ! Ils ne le méritaient pas.

 

                  Martin Kelenborn 2/9/18