PAUVRE FRANCE

Un jour prochain, les historiens devront s’interroger : Comment se fait-il qu’à partir de 1995, les français aient été assez cons pour donner quatre mandats à trois présidents loufoques lesquels délègueront l’intendance à des premiers ministres qui ne valent mieux

Aux temps de la monarchie, le peuple n’a pas le choix car elle est héréditaire : que Charles VI le fou succède à Charles V le sage est une histoire de gènes et on n’y peut pas grand-chose mais là, quand on a le choix, il faut vraiment être manchot.

Faisons donc l’inventaire

Chirac est aujourd’hui gaga mais tout donne à penser qu’il termina son second mandat dans un état qui n’est pas éloigné de ce qu’il est aujourd’hui

Chirac a pourtant quelque chose de sympathique : vendant l’Humanité quand il était jeune, il a vite compris que son avenir était du côté du  parti gaulliste. Il pousse l’abnégation jusqu’à épouser Bernadette Chaudron de Courcel, laquelle a dû lui donner des nuits torrides et inoubliables mais il ira se consoler ailleurs et avec une grande fréquence. Député de la circonscription d’Henri Queuille éternel ministre de  l’agriculture et dont la devise affichée était « la meilleure manière de rester, c’est de ne rien faire » c’était au fond un radsoc heureux de pouvoir, le weekend end caresser le cul de Blanchette, …. La vache !

Cette pauvre Bernadette, réélue conseiller général de Sarrant en Corrèze après une annulation de son élection par le tribunal administratif avec un score mirifique (on avait froissé la vieille dame) a  suffisamment de bêtise pour dire le soir de son élection : «  Vous savez, avec Jacques Chirac, il ne faut pas revenir avec une défaite »sans dote vague réminiscence d’un «  ce n’est pas la peine de venir au lit si tu ne me fais pas une pipe »

Ah oui !!!Chirac dissout l’assemblée en 1997 sur les conseils de l’inénarrable Villepin, fils naturel de Don Quichotte et de Salvador Dali et se retrouve avec Jospin premier ministre

2005 : il perd le référendum européen alors que contrairement à ce qui s’était passé pour Maastricht le camp du non est plutôt désorganisé

Giscard était au moins chasseur de Panous avec son cousin Bokassa : Chirac rentre bredouille à chaque sortie

« Mon pauvre ami, vous aurez vraiment tout perdu « lui dira Bernadette 

Il faut donc que le vieil homme se venge : il aurait voulu pêcher comme quand il était gamin des écrevisses dans la Seine : alors il fait inscrire dans la constitution la pire des choses : le principe de précaution qui permettra de mettre au chômage des centaines de milliers de pauvres bougres. Chirac, tel un papie idiot a refilé la boite d’allumettes au gamin qui va allumer la motte de paille !

 

Avec Sarko on change totalement de style : Sarkozy ne  tâte pas le cul des vaches mais plutôt celui de maîtresses complaisantes toujours fascinées par le pouvoir et… ce que l’on peut en tirer en se faisant… tirer

Sarko est un étrange hybride de Joe Dalton et de Zebulon ( Tournicoti-Tournicota) dans le manège enchanté. Il a un colt, il cherche certainement à descendre Lucky Luke mais ne sait pas qui est Lucky Luke , ce qui l’amène à changer de cible tous les jours. Un jour il va chercher la croissance avec les dents, le lendemain il va débarrasser les quartiers de la racaille en équipant son bouffon de service Hortefeux de redoutables Karcher ; le surlendemain il va créer une flotte de charters à la disposition de Besson. Le vendredi saint il promet le fouet, le samedi  des œufs de Pâques avant que n’arrive le dimanche où les électeurs réalisent qu’ils sont surtout des cloches

Bref, Sarko est un peu comme ces bonimenteurs de foire qui ont fait le pari qu’en saoulant le client de paroles, ils vont finir par lui vendre quelque chose

Acculé, il finit par vendre son âme au révérend Buisson, un des derniers descendants de la vraie extrême droite ; la maurassienne, celle sui nous donna Brasillach et ses apôtres. La mayonnaise manque de prendre tant en face on a du mal à faire une hollandaise mais Sarko doit quitter son manège en laissant l’économie plus exsangue qu’elle ne l’était quand on l’a déposée aux pieds de sa niche

Sarko c’était le summum du ridicule rendu au sommet du pouvoir ; avec Hollande, on se demande comment aller plus bas que le caniveau

Hollande et ce qui l’entoure c’est du marshmallow. Il avait avec Ayraut un premier ministre marshmallow, il a choisi de le remplacer par un autre que ses collègues surnommaient la Kommandantur pendant la campagne électorale. Ayrault aurait dû être curé tant il ne semblait capable que de faire des prières pour que tout aille mieux. Il y a du Sarkozy chez Vals dont les rodomontades et les coups de menton sont l’expression favorite pour des combats perdus d’avance tel le chien qui aboie mais ne mord pas !

Tout cela fonctionne dans une atmosphère de bordel incroyable où chacun raconte ce qu’il veut. Vire-t-on les plus nuls comme Peillon, Hamon  Batho ou d’autres car il n’y a que l’embarras du choix que c’est pour les remplacer par des plus nuls encore ! Pour exemple Harlem Désir est viré de la direction du PS car il est nul mais immédiatement nommé ministre. On vire De Nivelle mais on le nomme maréchal de France

A sa décharge Hollande n’a pas le choix : c’est quoi le PS ?

-      Une bande de trotskystes nuisibles qui ont fait de l’entrisme d’autant plus facilement que le PS  a le sphincter accueillant et d’autant plus étonnamment qu’ils ne sont pas des flèches (De Cambadélis à Dray en passant par Weber et les autres, il  est vain  de chercher celui qui a inventé la poudre

-      Toute la myriade des associatifs de la bien-pensance venus là pour faire avancer leur cause  qu’elle soit homosexuelle, féministe ou écologiste ; bref tout ce que ce pays compte d’ennemis de l’Homme blanc protégés par les media

-      -la horde des élus locaux, imbibés de « keynésiannerie » c’est-à-dire pensant qu’il faut dépenser l’argent public et qu’il suffira ensuite de tirer sur la queue du Goldesel, cette âne qui dans les légendes allemandes déféquait des pièces d’or .On embauche à tour de bras, cela fidélise les  électeurs, on lance des travaux grotesques et quand le bon peuple doit payer l’impôt et se retrouver au chômage, il pourra toujours se consoler en contemplant les hôtels de région , superbes palais pour des Fouquet de province : voir à cet égard le livre de Zoe  Shepard « Débordée » qui lui valut une sanction pour avoir affirmé qu’on lui donnait une semaine pour faire ce qui pouvait l’être en une demi-journée

-      Enfin  une kyrielle d’idiots utiles (enseignants, salariés d’associations, employés) disposant le plus souvent d’un revenu payé sur fonds publics et rassurés de ce que  le chômage c’est un sujet sur lequel discourir car ils ne risquent pas de s’y trouver, d’une inculture politique et économique crasse puisqu’ils ne sont pas loin de penser que les jambons poussent au milieu des topinambours dans le jardin écologique de José Bové

Comment un grand méchant mou comme Hollande aurait-il quelque chance de s’en sortir, entouré d’un mélange de canailles, de hobereaux locaux, de bras cassé et d’imbéciles !!!!!

Même la cour de Louis XVI ne devait pas être dans cet état !

22 ans d’agonie et pas de perspectives que cela change : le successeur sera, sauf miracle aussi barjot que ces trois là

Zemmour s’en prend, dans le « Suicide français » aux déconstructeurs, ceux qui depuis Pompidou ont méthodiquement détruit ce pays avec un cynisme inégalé

Le salut de ce pays passe sans nul doute par leur mise hors d’état de nuire mais la tâche va être rude