DEMENCE SOCIALISTE

                     

 Il y a quelques années, un certain Pierre Rentschnick a écrit « Ces malades qui nous gouvernent »

Ce que nous avons vu du débat Hamon-Valls illustre dramatiquement le propos de l’auteur. Lors des débats du premier tour, on pensait plutôt aux profondeurs abyssales de la nullité ou de la bêtise. Cette fois, on se prend à penser plutôt à l’Everest de la démence.

Hamon était incontestablement le plus frapadingue des deux mais il faut souligner les efforts méritoires qu’a faits Valls pour le rejoindre sur ce terrain.

Hamon est un âne, ce n’est un secret pour personne, même si les deux sont licenciés en Histoire semble-t-il ce qui, au regard du résultat ne doit pas  être un exercice insurmontable. On ne peut donc exiger d’Hamon qu’il maîtrise aussi l’économie. Et pourtant, il n’a pas démérité, il a lu des rapports de l’OCDE, il a même lu Piketty. Piketty, c’est le nouveau Marx du PS, celui qui a remplacé Bourdieu, escrosociologue de la bien-pensance. Piketty, quand il ne bat pas Filipetti  qui s’est réfugié dans les bras de Montebourg, écrit et la lecture de Piketty, c’est un peu, pour les ânes socialistes ce que le quinoa est à Mélenchon : le brouet quotidien.

 L’OCDE  a raison de dire que des emplois vont disparaître : rien de nouveau sous le soleil : des emplois de cocher, de palefreniers, de gouvernante, de curé du château  ont disparu par le passé, comme ceux des tireurs d’arquebuse, de maréchal ferrant, de fou du Roy et même de bourreau. Mais Hamon tient une comptabilité en partie simple : dans sa feuille de chou, il ne lit que les obsèques, pas le carnet rose. Surtout, Hamon n’a pas compris que tout cela est lié au progrès technique, que grâce à l’économie de marché ce sont (normalement) des emplois moins performants qui disparaissent pour être remplacés par des emplois plus productifs. Je dis bien normalement, car si les gains de productivité   résultant du progrès technologique peuvent être redistribués en revenus accrus, en baisse des prix pour le consommateur ou…en baisse du temps de travail !, il se peut aussi que la puissance publique en rafle au passage pour payer des fonctionnaires (dont la performance est rarement mesurée) voire… Penelope Fillon dont la performance est évidemment non mesurable.

  Ce qui est en revanche certain, c’est que ces choix, qui dépendent des rapports de force, ont une contrainte : on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut baisser le temps de travail sans choisir de ne pas augmenter ou moins augmenter la feuille de paie. Et si on décide de créer un revenu universel (ce qui, après tout à le bonheur de ne pas être une idée du seul Benoît Hamon sans quoi, ses chances de prospérer seraient maigres), encore faut il être conscient que le financer supposera une progression moindre du SMIC voire sa stagnation !

Les élucubrations de Valls  sur la valeur travail pourraient faire l’objet d’un sujet de philo au bac mais…ce n’est pas.. le sujet…

Soit Vals est à côté de ses pompes soit il veut éviter le vrai problème : il n’est pas scandaleux de moins travailler et d’est d’ailleurs le « droit à la paresse » qui a créé des emplois dans le tourisme. Mais pour qu’il y ait des emplois dans le tourisme, encore faut il que les gens aient assez de revenus pour partir en vacances. A moins de faire comme leur proposait la région Rhône Alpes du temps où elle était administrée par les socialos : planter une tente sur ses 150 m2 de pelouse dans le lotissement, 17 rue des mésanges !

Et c’est là que ça coince ! Pour avoir plus de richesses il faut de la croissance et pour avoir de la croissance, il faut du vrai progrès, qui crée des emplois qui ne sont pas subventionnés.

Là, quand le débile Hamon est en plein orgasme dans son délire, Valls doit sentir que ça coince, mais il continue !pas vu pas pris !!!

 

Le delirium d’Hamon atteint son stade extrême quand sont abordées les questions de santé et d’environnement. L’incontinence du bouffon rend obsolètes ses pampers plus surement encore que le progrès technologique ne peut rendre obsolètes certains emplois.

On nous confirme non seulement que la grande faucheuse, c’est d’abord la pollution automobile et, croit bon d’ajouter Valls jusque dans les Pyrénées ! On y apprend enfin que c’est l’environnement qui est la cause des cancers, des maladies cardio-vasculaires et sans doute même d’Alzheimer. La, on est en pleine  crise de démence et ce, sans que les journulards présents ne crient haro sur le baudet. C’est pas compliqué, le bonheur est dans le pré aux ânes : il suffit de nommer Diafoirus ministre de la santé, Torquemada ministre de la justice, Gargamel à l’agriculture et Dracula à la recherche. Après  tout, cela ne changerait pas tant que cela puisque les susnommés ayant rejoint Lucifer, il reste  Pictafesse Royal, Cucufine Touraine, Caroline My ass, Nazurine, Denis et Dany la braguette et tutti quanti pour les remplacer. Et s’il faut du renfort, Kouchner sera la ainsi que Jack Lang, champion du cent mètres en déambulateur !!

 

Sur Twitter un petit groupe de bobos crados avaient fait le déplacement pour soutenir Touconcamon. Des borborygmes dignes de Casimir dans l’île aux enfants ! Pas grave ! Il fait rêver ! Ben oui c’est ça Nuit de Boue ! Le rêve pour les petites ordures, au peuple la gueule de bois !!

 

Ah oui, une dernière chose qui montre que tout n’est pas pourri au Royaume du Danemark. Il y avait ce jeudi 26 janvier face à Calvi, un certain Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’industrie que je n’avais jamais vu ni entendu. Ce qu’il racontait était clair et frappé au  coin du bon sens même si on n’était pas obligé de partager toutes ses conclusions. Diogène, une lanterne à la main, errait dans les rues d’Athènes en cherchant un homme. Oui, si on fait le tri d’avec les zombies, cela existe encore.

 

M K

JANVIER 2017