BFM, I-TELE, LCI .TVs DE MERDE

 

 

 

TFI est sans doute la préférée des amputés du cortex , mais au concours de la plus grosse

merde organisé par Cosse-Cropette et NKM , BFMTV, I-Télé et accessoirement LCI ne sont pas mal non plus.

Certes, il existe de journalistes talentueux comme Ruth El Krief, Apolline de Malherbe qui laisse désormais parler ses invités et l'immense Bourdin qui sait ramener les plus infernaux des politiques à la question posée.

Mais le pain quotidien de ces pisseuses lucarnes, c'est l'exploitation éhontée de la pleurnicherie et de l'hémoglobine. Qu 'un car se renverse et que l'accident fasse deux morts et ne comptez plus savoir si Daesh est en train de perdre Mossoul ou si on a épinglé des canailles pour fraude fiscale. Au lieu et place vous aurez droit aux pleurs des parents et amis qui réclament justice

Et ne parlons pas des attentats où on vous passe en boucle un journaleux correspondant sur place qui vous explique qu'il a vu des enfants sortir de l'école avant qu'un spécialiste auto-proclamé mais bien rémunéré ne vous débite des banalités de pissotière. Bref, il y a de quoi faire pâlir le Sun et le Bild Zeitung . Seule la publicité échappe au massacre !!

 

Entendons -nous bien : la peine et les pleurs des familles et des proches sont tout à fait respectables et c'est justement parce-qu'elle le sont qu'on doit les respecter et non les exhiber pour émouvoir dans les chaumières. Ceux qui font cela sont non seulement des journaleux merdiques mais ils participent, sans même s'en rendre compte de la déliquescence qui est celle de nos sociétés.

 

Car ils n'exhibent pas uniquement la souffrance mais aussi la demande de vengeance. La litanie est désormais bien connue et orchestrée par les psy devenus les grands sorciers du totalitarisme mou en marche et peut s'énoncer ainsi.

-les proches des victimes doivent pouvoir faire leur deuil et la société a le devoir de les aider en cela

-Seule la découverte et le châtiment du coupable sont à même d'apaiser le besoin de vengeance des pleureurs

S'il y a victime, il y a forcément un responsable et ce responsable ne peut être que coupable. Sont ainsi traités de la même manière le terroriste de Daesh et le chauffeur de poids lourd qui a commis une erreur de conduite.

On pensait que la vendetta était la dernière forme de cette justice barbare et sommaire désignée sous le nom de Talion : « Œil pour œil, dent pour dent ». C'était sans compter sur les nouveaux barbares qui nous gouvernent.

Les Romains avaient pourtant déjà inventé cette distinction entre l'acte dommageable qui relève d'une intention et celui qui procède simplement de l'erreur , de la non-attention ou du risque et dont la réparation relève du code civil (article 1362) ;

Progressivement, l’État a confisqué à son profit l'usage du Talion, l'aboutissement en étant sans doute l'abolition de la peine de mort . L’État est devenu le seul détenteur de la vengeance légitime.

La société en marche vers la décomposition est en train de remettre cet ordre en cause.

Ce que font les victimes en réclamant des châtiments disproportionnés n'est autre qu'une tentative de se réapproprier le Talion. Leur effort est soutenu par tout ce que nos pays compte de canailles au premier rang desquels des journaleux intellectuellement déliquescents prêts à tout pour gonfler l'audimat en transformant le chagrin en désir nauséabond de vengeance. Progressivement, tout acte dommageable a vocation à devenir un crime et la gravité de celui ci n'a plus de caractère objectif mais dépend de la capacité des proches des victimes à transformer leur chagrin en pleurnicheries merdiatiques,

L 'affaire de la Faute sur mer est symbolique de cette dérive. Il faut trouver un coupable et le maire fera l'affaire .

Pour autant, il faut rappeler qu'une telle catastrophe arrive une fois tous les 150 ans et que les responsables politiques ne sont pas dotés de la même clairvoyance que les prophètes de l'apocalypse climatique qui savent prédire le climat dans un siècle, que les premiers sont sérieux et modeste à la différence des seconds.

Il faut aussi rappeler que nos pitres de gouvernants donnent l'exemple : si on pénalise les clients des prostituées, on pourrait aussi pénaliser ceux qui ont choisi de s'installer dans ces zones plutôt que de vivre dans un lotissement à Jouy en Josas : ils auraient coûté moins cher au contribuable. Pourquoi, en effet ces pleureurs et pleureuses seraient ils dispensés d'appliquer le principe de précaution

« C'est dégueulasse » commente une proche des victimes à l'issue du procès en appel : Oui, même s'il faut attendre l'appel, la justice tient bon : pour combien de temps ?

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