Vingt-deuxième lettre de Zazubie : défaite , déshonneur et ridicule

                                   VINGT-DEUXIEME LETTRE DE ZAZUBIE D'ALDEBARAN A LA MARQUISE QUEFOUILLE-MISSILNAIS

 

                        Ma très chère marquise,

        L'ambiance devient délétère à la cour de Zazubie et chacun y pressent que de grands malheurs s'y préparent . Ainsi , cette semaine, renouant avec la tradition du Samizdat qui régnat aux temps bien sombres pourtant pas si lointain, une lettre a circulé dont je vous fait copie. On ne sait trop ce qui se trame. Je vous en dirai plus la prochaine fois. Je vous embrasse affectueusement

 

 

                                                      DESHONNEUR, DEFAITE ET RIDICULE: LE NOUVEAU ROYAUME DE CAUSEUR

Déshonneur, Défaite et ridicule : on pensait que c’était le monopole du parti socialiste terranovisé ayant mis à sa tête le Phare à Cons Touconkhamon !

Mais la peste est contagieuse : Causeur, qui s’était donné pour mission de pourchasser la Pensée Unique comme la Raison le faisait pour la Reine de la Nuit, a lui-même été atteint ! Oh ! Tous les merdias n’en sont pas morts, loin s’en faut mais Causeur ! Qui aurait pensé qu’il succomberait à la maladie. C’était le fruit des entrailles d’Elisabeth Levy mais le facteur Gabriel a du être remplacé, parti à la retraite ou victime du « burning out » et le divin enfant habillé en Gavroche s’est transformé en enfant de chœur boutonneux sifflant le vin de messe en tripotant la braguette du Père Grapillon !

1.LE DESHONNEUR :

Tout a commencé par le déshonneur :

Non, Elisabeth Levy, les fautes supposées du Père Grapillon ne sont pas péché véniel ! Indépendamment de la question de savoir si Pennie a ou non travaillé (Bon nombre de ministres de Flamby ou de Sarko auraient mieux fait de ne rien faire et le pays s’en porterait mieux), restent les montants ! 3800 euros nets pour un travail de secrétaire ! Presque quatre fois le  SMIC ! Gageons que pour anéantir le chômage, il suffirait d’offrir des boulots de ce type ! La quasi-totalité de ceux qui pointent à Pôle Emploi seraient preneurs !

Eh oui, Grapillon explique au smicard qu’il est un peu faignant. Il lui montre en exemple le travailleur teuton, sans avoir besoin de lui rappeler qu’il nous a causé la branlée à cause du Front Populaire de sinistre mémoire. Bien sûr Grapillon oublie que le faible chômage allemand c’est d’abord le fantastique excédent commercial dégagé grâce au nouveau Lebensraum que constitue l’Europe de l’Est ! C’est pas grave faut pas creuser la dette en s’empiffrant quand on devrait mieux de bosser plus !!! Toutes leçons de morale applicables à tous sauf à la famille du notaire Grapillon. Et de faire appel  à tous les Pieds Nickelés hébergés  à l’auberge chez Babette, les uns exhibant leurs compétences juridiques , les autres politiques, les autres sociologiques, la plupart strictement comiques, le tout dans une sauce nullité qui aurait fait gerber Coffe !

La dernière en date est celle de Castelnau, éternel avocat déçu du communisme qui après avoir reconnu Karl Marx sous les traits de Fillon dans une abbaye qu’il croyait être celle de Thélème n’hésite pas à se prendre pour Houdini. Après avoir constaté que l’ignoble volatile qui a échappé à toutes les pestes aviaires dénonce un pauvre Ferrand qui n’a …rien fait de répréhensible , il en déduit : comme…. Fillon : Comme disait un certain plus la ficelle est grosse, mieux elle passe et la volaille causeurienne est suffisamment bête pour prendre la corde du pendu pour un collier de nouilles fabriquées à l’école pour la fête des mamans.

L’armée de branquignoles s’est ébranlée mais, comme on pouvait s’y attendre, la horde des merdias à la solde du petit marquis a triomphé ! Le Père Grapillon est mort sur la croix en martyr et tous les psaumes causeuriens n’ont rien pu y changer.

 

 

2.LA DEFAITE DANS LE RIDICULE

Le déshonneur n’a pu éviter la défaite . Près une aussi harassante croisade, il fallait bien terminer dans la mare au canard, pas  celle de l’horrible volatile, non celle, bien merdeuse dont on avait remué les eaux fangeuses !

Rien n’aura été épargné à la volaille des crétins de lecteurs !

Il n’y avait pas grand monde pour défendre cette croisade de pochards intoxiqués au mauvais vin de messe arraché de haute lutte aux pilleurs de Nuit-De-Boue

Castelnau a fait feu de tous bois pour aider le Tartufillon nouveau à résister aux Cathares merdiatiques ! Faute d’être certain que le lecteur reconnaitrait les siens, il a énergiquement défendu le nouveau Simon de Montfort, Comte de la tarte aux rillettes et du goupillon réunis ! Le diable était dans les murs, il fallait éteindre les bûchers ou en allumer : on ne savait plus vraiment.

Causeur a son Assurancetourix estampillé académique : le bon Frankencroute, rescapé de Nuit-de –boue et du maoïsme à la fois, s’entrainant une fois par semaine avec assiduité à son futur rôle de pensionnaire alzheimerien de la maison de retraite, bénissant le Macron de Carabas après avoir pissé sur la Cadillac du « gros con » Trump :on a les héros que l’on peut !!! Celui la avait au moins eu le concours de l’Académie avec mention honorable (de quoi rassurer le comte Brighelli) et puis il émargeait au conseil d’administration de la Licra !!! Qu’attendait Kreisky pour traîner l’infâme au tribunal de la pensée libre, l’infâme pourtant rodé aux autocritiques de la révolution culturelle !

 Bref, tout ce petit monde réuni mais avec en plus, pour faire nombre, un flot de crétins récupérés  dans les poubelles d’une histoire heureusement jamais commencée.

Tout cela sent la fin des haricots : le lecteur est con mais il est quand même sensible du fion. Il devait quand même bien y avoir autre chose que de tels marmitons pour nous servir cette soupe (comment fait Atlantico pour des lecteurs qui, en moyenne, n’ont pas la qualité de ceux de Causeur !)

Et si , pour reprendre la thèse du complot qui est devenu le seul dénominateur commun aux écrivassiers et aux plus blaireaux des lecteurs, si cela devait réjouir le gros sac LEROY -Crassepoutine, d’un coup doublement comblé : comblé de voir que l’on a du solliciter des talents qui pour une fois ne dépassent pas la taille d’un étron et ne risquent donc guère de lui faire ombrage, comblé de voir sombrer un papier qu’il hait depuis le tréfonds de sa nature stalinienne !

Flatuat et merditur !