MELENCHON CORNICHON

                                                                       MELENCHON CORNICHON ET GROS CON

 

 

                    Melenchon est revenu des plus longues vacances qu’il ait prises depuis nombre d’années selon ses propres propos tenus sur France Inter en cette mi-aout un peu dépassée.

                      Il aurait sans  doute bien fait d’y rester : égal à lui-même , Melenchon qui doit être une réincarnation de Georges Marchais, à moins qu’il ne soit le fils naturel de Groucho  Marx et de   Georges  Marchais aurait du rester, en vacances, aux cotés d’Hugo Chavez, lui-même promis au rang de prochain pape après la mort de Fidel Castro et de Benoit XVI.

                       Ce n’est pas tant qu’il s’en prenne au social-libéral Hollande, » ce brave homme », qui choque et dont il convient qu’il fait ce pourquoi il avait été élu, qui est choquant : il ne fait que faire son boulot  et on pourrait même dire qu’il n’a pas tort de désigner du doigt ce qui ressemble à  un rafistolage, il est vrai, annoncé.

                      Melenchon n’a pas tort non plus  de souligner que la manière dont est gérée la crise de l’euro est catastrophique dans la mesure où la récession programmée des économies ne peut qu’augmenter la dette qu’elle est censée réduire. Mais le satisfecit s’arrête la : Melenchon , c’est un peu le mec qui ne paierait pas son boulanger et son boucher et qui, devant la réticence de ces derniers à lui remplir son panier irait voir le maire du village pour qu’il règle la facture aux frais du contribuable ! Il est vrai que pour Mélenchon, le portefeuille des riches, c’est, non pas la caverne d’Ali Baba mais plutôt le « Gold Esel » des légendes allemandes, l’âne auquel il suffit de tirer la queue pour qu’il défèque des pièces d’or !

                  Il est symptomatique qu’interrogé sur le démantèlement des camps de Roms il reconnaisse que cette situation est intolérable pour les citoyens qui doivent subir les inconvénients de cette présence (il aura au moins appris quelque chose à Henin Baumont) tout en soulignant de manière confuse et emberlificotée  que la solution doit consister , une fois de plus, à plonger les mains dans les poches du contribuable  pour fournir aux intéressés ce dont ils ont besoin  sans recourir aux cambriolages et autres larcins.

                    Mélenchon ne comprend rien à rien et surtout pas à la crise : avec ce qu’il préconise, on entretient artificiellement de la dépense sans s’attaquer aux causes des déficits.

                       Encore une fois symptomatique est le fait que Mélenchon invoque la catastrophe attendue du dérèglement climatique. Même si Mélenchon n’a pas le temps de lire Vincent Courtillot ou même Allegre, il ne lui est manifestement pas venu à l’esprit que la disgrâce dans laquelle est tombée cette escroquerie de la fin de siècle et qui en fait un canard sans tète tient au fait que même les gouvernants les plus réticents à affronter les  escrocs  ne croient plus trop à la chose : on continue à aller à la messe mais la foi se débine. En fait, le dérèglement climatique supposé est une manifestation récurrente d’une sorte de fascination propre aux marxistes pour tout ce qui pourrait terrasser le capitalisme : à défaut de la Gorgone , du Loup-garou ou d’Attila, l’écologie est désignée comme la possible cigüe qui pourrait venir à bout du système : Mélenchon ne voit en rien sa véritable nature réactionnaire et pas plus le fait que les escrocs verts s’accommodent fort bien du capitalisme. Bref : avec les œillères de sa bêtise, Mélenchon ne voit pas comment l’économie verte, c’est d’abord  sus aux pauvres qui pourront, en devenant plus nombreux, alléger le bilan carbone de l’humanité.

            En fait, Mélenchon, contrairement à ce qu’il croit et prétend être est un parfait artisan de la mise en place de l’Etat Abstinence qui est en train de remplacer l’Etat Providence. L’Etat abstinence transforme en consommations obligatoires et donc en impôts toutes les contraintes liées à l’acceptation des lois environnementales, sécuritaires et sanitaires. Au lieu de les tenir pour ce qu’elles sont Mélenchon les tient pour des acquis sociaux , offerts et payés par la collectivité, donc gratuitement  sur la base de la grille de lecture qui est la sienne : oui c’est bien à Melencornichon que l’on a affaire !