LES PARENTS : VACHES A LAIT DES NOUNOUS

  

                     DES NOUNOUS ET DES PARENTS QUI BANQUENT

 

Ce pays marche sur la tête, mais que les bons patriotes prêts à entonner la Marseillaise se consolent, il n’est pas le seul. Simplement la dérive à laquelle on assiste prend des proportions telles qu’il faut bien, à un moment, écarquiller les yeux.

Il existe dans ce pays une écrasante majorité de couillons qui sont les parents, entendons par là, des couples, la plupart du temps, qui font des enfants. Il faut être con pour faire des enfants et d’ailleurs les Verts qui l’affirment en font souvent plus que les autres : Duflot et jadis Cousteau en ont fait chacun quatre alors même que le second déclarait qu’il faudrait 350 000 morts par jour pour sauver l’humanité.

Plutôt que d’économiser pour aller se dorer les fesses dans un pays chaud, il faut en effet payer la nounou. Or cette greluche  plutôt que  se lever tôt pour aller pointer à l’usine ou à la caisse de Carrefour, n’aura dans sa journée qu’à donner la becquée au marmot grâce au Tupperware fourni par les parents,  elle n’aura au mieux qu’à le torcher deux trois fois et  pourra ensuite pousser le landau pour aller faire ses courses et papoter avec ses copines, Bref, elle aura globalement réellement bossé trois quart d’heures dans la journée, pour empocher à la fin du mois , à Paris environ 1000 euros . En aout, elle empochera aussi les 1000 euros mais au titre des congés payés auxquels elle a droit c’est-à-dire autant que notre smicarde, qui, elle, n’aura plus un rond car elle aura dû les donner à la nounou !!

Comme la règlementation lui permet de garder jusqu’à trois nourrissons, c’est jusqu’à 3000 euros qu’elle peut empocher par mois, c’est-à-dire l’équivalent de ce que gagne un cadre A+ de la fonction publique en début de carrière : Tout cela pour un travail qui  ne doit pas excéder deux-trois heures par jour ;

Vingt années passent pendant lesquelles les couillons de parents peuvent souffler car les chérubins vont à l’école puis au collège et enfin au lycée avant d’avoir le bac  lequel il faut être aujourd’hui vraiment manchot pour ne pas le décrocher. Comme le rejeton est bachelier, l’enseignement supérieur lui ouvre les bras et ne desserre pas son étreinte avant 24-25 ans (voir article précédent sur le bac)  Si les parents habitent une grande ville dotée d’une large palette de structures universitaires, pas trop de problèmes. Dans le cas contraire, il faut payer l’appartement, les déplacements et tutti quanti. C’est une charge monstrueuse pour les familles, aggravée lorsqu’il y a deux enfants ou plus qui font des études dans des villes différentes. Le quotient familial est d’autant moins compensateur que la famille a des revenus modestes mais n’a pas droit aux bourses.

On  marche sur la tête : qu’est ce qui assure la croissance de demain  sinon les enfants que l’on fait aujourd’hui ? Qu’est ce qui garantit le paiement des retraites futures sinon les mêmes ? Condition nécessaire dont on peut convenir qu’elle n’est pas suffisante puisqu’il faut encore s’assurer qu’une smalah  de Ségolène Royal, de Marisol Touraine, ou de Jacques Chirac et autres barjots incompétents  ne la pulvérisent pas ! Mais en tout cas, ce n’est pas le couple Dupont qui ne veut pas s’emmerder avec des chiards quand il n’y a même pas de chenil à qui les confier quand on va aux Seychelles ou François-Régis et Gilles-Hubert, nouvellement mariés mais qui se désolent vraiment de ne pouvoir en avoir !

Car un tel système ne fait pas que des malheureux et au premier chef l’Etat qui peut ainsi masquer son impuissance .

On l’avait rappelé dans l’article précédent sur le bac : l’enseignement supérieur a partiellement une fonction de garderie qui permet de retirer du marché de l’emploi un nombre non négligeable de jeunes en même temps qu’il permet une multiplication des emplois précaires. Ce sont non seulement les familles qui doivent en supporter le coût mais aussi les jeunes entrant tard sur le marché du travail et qui voient s’évanouir les perspectives de retraite.

La multiplication des nounous attirées par des gains aussi faciles que substantiels est  de la même veine . La commune où je vis compte 2400 habitants soit environ 1000 actifs dont….30 nounous soit 3% de l’emploi ; ces trois pour cent venant bien sûr en diminution du taux de chômage : magnifique tour de passe-passe : au lieu de construire des crèches qui emploieraient beaucoup moins de gens on distribue des emplois mis à la charge des familles qui sont assez  bêtes pour faire des enfants !!!

Les nounous sont donc comme le contrôle technique des véhicules : un impôt déguisé reversé directement afin de masquer l’ampleur du chômage.

Dans ce pays , on taxe donc ceux qui font œuvre utile , non pour garder les gamins , ce qui pourrait être fait à un moindre coût en multipliant les crèches, mais pour donner du boulot à des gens qui auraient bien du mal à en trouver autrement. En 1848 cela s'appelait les ateliers nationaux.

 

Pauvre pays !!!!!!!