DEPLORABLE!

                      

                                                                                                  DEPLORABLE

 

 

Hamon contre Valls, bof, c’est à peu près Gargamel contre le capitaine Crochet!!! On est sur une île aux enfants bourrée de réfugiés climatiques s’apprêtant à monter sur le radeau de la Méduse. Tapioca voudrait réserver les places aux siens tandis que Touconkhamon veut aussi prendre ceux qui ont débarqué hier en assurant qu’il y aura de la bouffe pour tout le monde et que même on fera ripaille (ce sont surtout les crabes qui vont festoyer). A cette embarcation et, quel qu’en soit le capitaine, il faut souhaiter le naufrage, pour le plus grand bien de tous y compris de la gauche. Corbyn ou corbaque: rien à attendre de ces gens là! Les électeurs de la primaire – des instits et des contrôleurs SNCF retraités ainsi que le peuple bobo, ont eu ce qu’ils méritaient: Ils ont éjecté le général Valpioca, ils vont avoir le bouffon Frankhamon, celui qui veut créer un “Goldesel” vert, un âne qui chierait des écus après avoir mangé de la consoude!

 

« Déplorable » : pitoyables pour reprendre l’expression de Clinton à propos des électeurs de Trump ! Sauf que cette fois, le qualificatif s’adresse bien aux vaincus, à ceux qui vont l’être et qui savent qu’ils vont l’être.

 

 Oui pitoyables en ayant placé Hamon devant Vals.

 Non qu’il s’agisse de défendre Vals, loi s’en faut : enfariné, giflé, hué, ce petit dictateur de supérette a eu la fin qu’il méritait. Il pourra se retirer, comme le général Valpioca qu’il est , dans la tribu des Picaros si ces derniers en veulent bien avant de faire un ultime pronunciamento à la maison de retraite de Jouy en Josas. Quand on a servi comme maître le roi Ubu, il ne faut pas s’étonner de terminer au rebut ! Cette pauvre marionnette d’un pitoyable gouvernement d’opérette où la « connitude » le dispute à la bêtise la plus crasse, où l’inutilité et le parasitisme sont élevés au rang de vertu ne pouvait même pas rejoindre les poubelles de l’Histoire tant il y avait risque qu’on le recycle mais bien plutôt les latrines en espérant que les vers qui y grouillent ne soient pas indisposés.

Ces pauvres éclopés retraités du syndicat national des instituteurs, ou travailleurs sociaux au travail mal reconnu, bien sagement alignés en rang sous l’œil goguenard des bobos  ont donc choisi d’exorciser le mal. En faisant disparaître Valls, on fait disparaître le péché, comme en brulant l’image de Satan les bigotes pouvaient faire disparaître l’enfer. La primaire aura été une catharsis pour ces crétins persuadés que le fait de savoir lire et écrire en faisait des experts : non ce qui est arrivé n’est pas arrivé à cause de nous mais parce que le diable honteusement troussé la dame Péesse. Chassons-le et elle retrouvera sa virginité !

Il fallait s’astreindre à regarder et écouter le pitoyable débat de la primaire, où l’hôpital le disputait à la charité mais voyait le dispensaire en remettre une couche pour constater  que  à l’exemple de Voltaire qui disait« Si  Dieu a fait l’homme à son image, ce dernier le lui a bien rendu », l’électorat socialiste s’est fait un parti à son image et qu’il  a été normalement payé en retour !

Eh oui ! quand on a comme vision économique un keynésianisme de bricogite ( tout euro dépensé est un euro utile et embaucher des fonctionnaires crée de la demande donc de la richesse et de l’emploi », quand on est persuadé que Gaïa livre chaque jour que Dieu ne fait plus des gigots, des flambys et même du Coca –Cola gratuitement dans la ferme de José Bové, on a ce que l’on mérite !

Catharsis, d’un côté pour fuir, non dans le rêve comme ont cru bon de le noter quelques journaleux, mais dans le néant.

On savait qu’Hamon n’était pas sorti de la cuisse de Jupiter ! On en a confirmation. Parmi les sept prétendants, seul Benhamias était à même de faire mieux que lui sur le registre de la clownerie. Hamon n’est au mieux qu’un bouffon qui ne sait pas qu’il en est un !

  Ce n’est même pas le revenu universel qui pose problème. Cette idée, qu’il a du cueillir un jour qu’il en avait assez de lire Pif le chien, est parfaitement féconde eu égard à la robotisation croissante, à la fin du lien entre temps de travail et production et donc, globalement, à la remise en cause progressive du salariat. Encore faudrait-t-il savoir compter et ne pas afficher le menu en comptant que c’est la fée Clochette qui approvisionnera en victuailles. Telle que présentée par notre bouffon, c’est tout simplement grotesque.

 

 Mais ce qui l’est plus est, ce que l’on retrouve chez Mélenchon qui a, lui aussi, un pete au casque, cette impossible alliance entre cette version optimiste de l’avenir et la conversion écologiste, allégeance honteuse à Gaïa qui est plutôt prometteuse de décroissance. Seuls les bobos dont les frigos sont garnis gratuitement tous les matins par ladite déesse la voient heureuse !

L’ignorance crasse que les socialistes pour les réalités économiques est consternante. Et quand je dis cela, je ne parle pas de l’économie vue par Jean-Marc sylvestre ou autres chantres empégués de l’économie libérale. Non du B-A-BA : qui se résume, en simplifiant, ainsi : pour pouvoir accroître les revenus et le pouvoir d’achat, il faut de la croissance (sauf à faire les poches des riches mais la ce sont les couillons d’électeurs qui ont….déjà donné) laquelle ne peut être obtenue que par un accroissement de productivité lequel ne peut se faire que si on utilise des technologies plus performantes. Or la quasi-totalité des technologies dites vertes sont moins performantes. Il faut être un imbécile comme De Rugy pour ne pas se rendre compte que privilégier les renouvelables, qui créeraient quatre fois plus d’emplois que le nucléaire, c’est aussi faire que les prix de l’électricité verte soient plus élevés  et donc faire payer le consommateur qui réduira ses autres achats. C’est créer du chômage a un bout quand on a voulu le supprimer à l’autre. Les moins imbéciles des verts (disons les escrologistes) le savent bien qui, pour devancer l’objection justifient le sacrifice par les offenses faites à Gaïa.

Et bien c’est cela Hamon ! On n’avait pas tort de dire que c’était le plus idiot de la bande et encore être le plus idiot relève d’un effort certain qui se doit d’être souligné.

Dans les deux cas, le PS est mort : mort d’avoir trahi le progrès économique et social mort d’avoir trahi le peuple, mort d’avoir trahi son âme. Avec Valls il serait mort comme est en train de trépasser la social-démocratie européenne, meurtrière de Keynes et complice des meurtriers islamistes. avec Hamon, il aura poussé l’infamie jusqu’à coucher avec Malthus

Pouah !

 

Martin Kelenborn

24/01/2017