LES MASQUES SONT TOMBES

                  

                                                                                           LES MASQUES SONT TOMBES

 

                         Cohnbenditchange

 

 

La crise des Gilets Jaunes a  fait tomber les masques ; ceux dont s’étaient affublés les escrocs de tous poils  qui, depuis 50 ans affirment haut et fort être les défenseurs du peuple et les chevaliers blancs de la démocratie en lutte contre la bête immonde.

Et le plus beau, dans cette histoire est que le déguisement était devenu si grotesque, le rôle si contrefait et ceux qui les portent si pourris que les masques sont tombés tous seuls, sans aucun effort, comme le sexe du pendu quand il a été dévoré par les asticots

Commençons par les intellectuels ou plutôt ce qui en tient lieu : les philosophes autoproclamés ou estampillés comme tels par le monde merdiatique et académique. Yann Moix sorte de bouffon polpotien n’avait pas attendu les gilets jaunes : il avait déjà apostrophé Onfray en lui demandant «  C’est quoi le peuple » , s’attirant une mémorable volée de bois vert. Mais Yann Moix est la réplique exacte de la Mère Angot, c’est-à-dire qu’ils sont à la littérature ce que la mémoire de l’eau doit être à la thérapie génique : ils pourraient sucer le pape François, si celui-ci lui affirmait qu’il n’a pas cinquante ans  ou, comme Béatrice Dalle bouffer un doigt de pied à la morgue pour exister médiatiquement. Non, sortons des pissotières du service public et tournons nous vers celui qui faute d’être l’élu de Dieu est au moins le légataire universel du grand Botul, c’est-à-dire BH dit le Rance, appelé ainsi par dérision en comparaison de ce que fut DH Lawrence. Ce dernier chevauchait un dromadaire, BHL chevauche un âne comme Sancho Pansa mais à la recherche de Don Quichiotte.

Le Rance, tel un chevalier Braillard sans beurre et sans brioche qui serait allé turluter Marie Antoinette a fait rempart de son corps pour protéger Macroléon du péril jaune. Et de créer un haschtag dénommé « Soutien au président Macroléon «, cela lui rappelant sans doute l’époque où il devait chanter la gloire du grand timonier. Las, quand débarquent 50 tweets à la minutes sur le # giletsjaunes, c’est péniblement que vient, toutes les cinq minutes une pauvre groupie nommée Maya qui doit regretter que Manu ne lui ait pas volé sa virginité ! Bref ! Un bide ! Alors BHL est reparti, suivi d’Arielle Troudeballe, prêcher pour une croisade syrienne afin, sans doute de permettre aux barbus de venger les misères faites à Daesh ! Quel spectacle ! Voltaire, Hugo et Camus doivent se retourner dans leur tombe en voyant ce pauvre pays aduler ce penseur de vide greniers !

Le monde merdiatique n’est pas en reste. Apathie qui réussit l’exploit d’être à la fois génie des carpettes et marquis de l’autosuffisance n’a même pas eu cette once de dignité consistant à essayer de sauver les apparences comme on l’a fait à Bouffemerde ou Fiente               Inter. Les français ne s’y sont pas trompés puisque la confiance déjà piteuse dans l’information des merdia a encore chuté de dix points….

Merdialand a d’ailleurs trouvé un allié dans ce pauvre monde du spectacle, qui, nourri de subventions, de promotions indues, de Césars et autres trophées de vide chiottes a montré qu’il avait la reconnaissance du ventre. Aux USA, il défèque sur Trump qui pue le peuple, en France, Macroléon est, au moins le porte glaive de l’humanité souffrante, des animaux en dangers et, bien sûr, de la planète qui se meurt. Et pour monter les escaliers de Cannes, transformés pour l’occasion en barricade, il fallait au moins, dans le rôle de la Marianne aux seins nus, la plus bête des saltimbanques que ce pays a créés depuis des décennies : Marion Cotillard : celle qui a du voir dans les attentats du 11 septembre la main de Dutroux déguisé en Nosfératu, à moins que ce ne soit celle de DSK dans la culotte de Betty Boop. Marion Cokignare, patronyme qui la résume beaucoup mieux a vu l’odeur de son caviar incommodée par l’épouvantable remugle du diésel émis par les gilets jaunes quand ils vont bosser à 7 heures du matin, ne la réveillant pas car elle a pris l’avion la veille pour Hollywod mais polluant quand même notre planète bien aimée. Venant immédiatement apporter son témoignage et son soutien voila une des courtisanes à l’entrejambe opportuniste de la merdiatie : Audrey Pulcaviar, celle qui a vu de ses yeux vus des réfugiés climatiques : eh eh , sans doute des gens des Maldives , lesquelles selon les prévisions d’Al Gore, autre Madoff planétaire auraient été submergées par les eaux il y a dix ans déjà , à moins que voyant débarquer Zezette Duflot en bikini, ils n’ aient fui devant ce qu’ils ont pris pour Hogatha la sorcière !

Bref ! Que du beau monde qui comme dans le banquet de Malthus, a prié les « sans-dents de rester dehors car le champagne n’était pas en solde et que de toute manière ils pétaient à table. Seule différence avec Malthus : ils les auraient laissés péter dehors : là ils sont priés de ne pas le faire pour ne pas incommoder Gaïa ! On n’ose pas encore dire comme le suggérait Cousteau que l’euthanasie ce serait bien mais on n’en est pas loin !

Et on n’a pas lésiné sur les moyens : pétition en ligne qui recueille tant de signatures que la ficelle est quand même un peu grosse : ben oui : Greenpeace qui ne recule devant rien remplit les « urnes » ! Comme disait Goebbels : « plus c’est gros , plus ça passe » . Il est vrai qu’il était fidèle à son menteur Adolf qui institua la « Tierschutzgesetz » (Loi de protection des animaux « -Hitler était végan - qui punissait de prison le braconneur allemand, de mort l’Untermensch polonais. Chez nous c’est pareil : Loïc Sécher : 16 ans de prison pour un viol qu’il n’a pas commis mais c’est un « sans –dents ». En revanche pour celui dont ce fut le premier portefeuille mais pas le premier marocain il court encore !

Mais c’est bien sûr chez les politiques que la cour des miracles met au grand jour une partouze peu ragoutante. Chaque élection est l’occasion de faire sortir du chapeau quelques traîtres qui savent que leur peu de talent ne leur laisse guère d’autres occasions de vendre leur cul merdeux. Il y eut Besson, Val et… Lang dut se retenir…à moins qu’il n’ait fait semblant de se faire prier pour donner le change tant il faut que le radeau soit en perdition pour l’y faire monter. Il y eut Vals, traître multicarte . Val Vals on n’est même pas allé jusqu’à Valstar la reine es bières Cette fois , la moisson a été plus ample et Ferrand, De Rugy et Castaner ont été les pitoyables captures de Macroléon qui avait assez de troupes pour renvoyer à leur litière les Bayrou, Juppé et autres Cohn Bendit. Oui, l’Histoire est cruelle et le gibier pitoyable.

Mais le terrain de chasse était déjà  dévasté.

A gauche ( peut on encore parler de gauche sans vomir) restent ceux qui n’ont jamais compris qu’ils ne comprenaient pas, tel Benoît Hamon, en idiot du village qui n’a pas intégré  que pour distribuer le gâteau du revenu universel, encore faut il ne pas l’avoir laissé manger par le chien, tel Melenchon, escroc de haute voltige dont la conversion écologique fait pitié : a-t-il compris que le quinoa n’était du caviar que chez Maduro et encore, à condition que l’on n’ait pas interdit le glyphosate

Le spectacle de la droite est tout autant pitoyable, entre un Juppé qui en ne cédant pas à la tentation de Venise, avait pourtant juré qu’il ne quitterait pas Bordeaux et le Donald Duck du Puy en Velay  qui perd jour après jour ses plumes

Il reste que peu ont souligné la chute du masque le plus horrible et le plus « populicide » : celui de l’écologie. Et pourtant, face aux pitoyables rodomontades de la Macronie, face à la farce hypocrite de la fausse opposition, certains n’ont pas hésité à sortir l’arme lourde, à sortir l’ignoble Malthus de sa tombe en justifiant la hausse des carburants par une prétendue crise écologique, en expliquant au peuple qu’il criait la bouche pleine quand les réfugiés climatiques se massaient à nos frontières. La grotesque pétition de Greenpeace signée par la bobocratie en fut le point d’orgue. Ce faisant-, ces gens là ont montré leur vraie nature : une haine viscérale de l’humanité surtout quand c’est celle de l’homme blanc qui travaille. Ils ont utilisé la peur comme les puissants le faisaient autre fois qui en menaçant du gibet, qui en promettant le diable. On mesure ainsi le chemin à parcourir en matière de désintoxication mais quand ce qui est présenté comme une figure de la cause du peuple, Natacha Polony ne voit pas plus loin que le bout de son nez et tombe à pied joint dans la farce climatique, on se demande d’où viendra le salut et on se dit que la bête n’a pas rendu les armes !

On sait au moins une chose : le peuple n’a plus rien à attendre de ces gens la. La Macronie, sortie de nulle part est une sorte de cour, ressemblant à s’y méprendre à celle qui caquette se courbe et lèche le sphincter dans « Ridicule ». Les « idiots utiles qui ont permis le hold up sont de moins en moins nombreux mais la bête, plus putride qu’immonde se bat encore pour défendre les derniers morceaux de sa pourriture !

Le roi est nu, la cour est aux latrines, et le pays est dans la merde !

                  Les bobettes

                                                         MK 27/01/2019