LES PEPETTES BDU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

  

 

   Un certain Seyni Nafo, qui se présente comme porte-parole du groupe Afrique dans les négociations internationales sur le climat, commet dans l’ImMonde du 4 décembre un article intitulé : « Nous ne sommes pas égaux face aux changements climatiques »

Cet article est un poème car, son auteur, malien, nous explique finalement assez naïvement, comment cette escroquerie peut perdurer.

Il commence par noter que le Mali vit les changements climatiques depuis longtemps déjà (sic) dans ses effets sur « la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et la paix entre les communautés » merci Mr Nafo !!!

Il semble qu’à l’époque des Romains il y avait des lions dans le Sahara : il en fallait bien à Caligula et Néron pour pouvoir manger les chrétiens. Ensuite le désert est progressivement arrivé mais, à la connaissance de tous, il n’a pas attendu le  prétendu changement climatique pour s’imposer. Le Mali n’est pas, que l’on sache la Nouvelle Zélande ou l’Ecosse et cela depuis bien avant la révolution industrielle. Quant à la paix entre les communautés, son absence est plutôt liée à l’agressivité des bandes islamiques et de l’islam en général, à moins que Mr Nafo ne nous explique que Ben Laden a perdu la tête à cause du réchauffement ! On se rassure : il ne va pas jusque-là !

La ficelle n’est même pas grosse, c’est franchement pitoyable !

On voit très bien en revanche et très rapidement quelle cause plaide notre auteur. A Copenhague, les pays développés, s’étaient engagés à verser 30 milliards aux pays pauvres pour le climat. Tout cela va s’envoler à Doha ! Somme toute, Mr Nafo pleure surtout de voir s’envoler les pépettes dont l’usage aurait été comparable à celui qu’en font les Gore, Hulot et autres Lepage : mettons les au fond de notre poche, comme cela, elles seront à l’abri et au chaud !!!

J’ai déjà décrit ici la thèse  du réchauffement climatique comme un canard sans tête, s’il continue d’avancer, c’est bien qu’ici et là, certains ont intérêt à ce qu’il survive les plus longtemps possible, tel le Goldesel allemand qui déféquait des pièces d’or quand on lui tirait sur la queue

Il convient de rappeler à Mr Nafo qu’en 2011, sur 53 pays africains, vingt ont une croissance supérieure à 5% avec une pointe à 14% pour le Ghana et 9% pour l’Ethiopie, le Nigeria ou le Rwanda. En bas de tableau, on trouve des pays frappés par les désordres politiques et qui voient leur PIB diminuer comme le Soudan ou la Côte d’Ivoire. Donc, on n’a pas des taux chinois mais les perspectives ne sont pas dramatiques.

En clair, le réchauffement climatique n’a pas étouffé la croissance. A la différence de ce qui se passe chez nous où le vent des éoliennes tue chaque jour un peu plus l’emploi.

A moins que Mr NAFO ne nous explique que c’est précisément la croissance des pays africains qui est cause du dit changement climatique et qu’il n’appelle Sainte Ségolène pour qu’elle s’excuse de ce que l’Occident leur ait procuré ces technologies diaboliques

Il doit rester de nombreux pauvres dans ces pays, mais Mr Nafo n’est sans doute pas de ceux-là et il doit, en tant que porte-parole du groupe Afrique sur le climat bénéficier d’émoluments qu’un smicard français mettrait beaucoup de temps à encaisser !

On imagine qu’un tas d’associations maliennes ou autres attendent de pouvoir encaisser les subsides prélevés in fine sur nos pauvres : et bien conseillons aux gouvernements africains de d’abord faire payer leurs riches !


                          MK