le mariage homo ou le bisous fait à la Cour

La République risque de se faire attendre.     François Hollande va sans doute payer cher le passage en force sur le mariage homosexuel.

    D'une part, on peut toujours publier tous les sondages que l'on veut et affirmer qu'une majorité de français y est favorable. C'était la même chose quand Chirac a engagé le référendum pour l'adoption du traité européen. On connait la suite... On peut même parier que le « non » friserait les 60 %  pour des raisons diverses qui ne seront pas évoquées dans cet article ! D’ailleurs, si le président et sa majorité sont si certains du résultat pourquoi se privent-t-ils de cette onction promise du suffrage universel.

 

  Les homosexuels avaient obtenu le Pacs qu'il suffisait d'aménager, mais non ! Cela ne suffit pas !

 

  Brigitte Fargeot ( moins bête que ne l'affirme Gattegno dans le Point) mais aussi Marine Le Pen et quelques têtes pensantes de l'UMP ont parfaitement compris et pointé là où cela allait faire mal.


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 Pendant que ce pays sombre dans le chômage et la décroissance, pendant que progressent la précarité et la pauvreté, pendant que sonnent le nom d'autant  de batailles perdues comme Aulnay ou Florange, voilà que l'on va occuper, pendant quelques semaines, nos parlementaires, à régler une injustice effroyable venue de la nuit des temps : l'impossibilité pour les homos de se marier et in fine ce scandale qui fait que la nature n'a pas prévu la parthénogénèse. Faute de s'attaquer à la crise, on va s'attacher à soigner l'acné ou les hémorroïdes d'une petite minorité braillarde, bruyante et ayant métastasé les medias qui lui servent la soupe.

 

Hollande n'est pas un mauvais bougre mais on espère, qu'à la différence d'une partie de la Cour, il a compris qu'il avait été élu avec 52 % des voix pour donner de l'emploi et du pouvoir d'achat, pour s'occuper du sort de ceux qui souffrent, bref, pour lutter contre la crise et non pour cajoler les bobos .

Il y a quelque chose d'intolérable d'entendre ces gens, appartenant le plus souvent à ce tertiaire parasitaire composé de psys, de sociologues et de communicants et quand ils ne le sont pas, nourris à la diarrhée idéologique de ceux qui viennent d'être cités, expliquer que leurs bobos méritent plus d'attention que ceux du prolo qui crève à Gandrange.

 

Tout cela rappelle un peu cette période qui précède la Révolution française.

1.Le pays est alors endetté jusqu'au coup : cette dette provient alors , pour l'essentiel de l'effort réalisé pour prêter main forte à la guerre d'indépendance américaine : c'est tout compte fait moins grave que la situation actuelle où la dette provient de ce que l'économie a été mise sur orbite de sous-développement durable : le bobo parisien, lyonnais ou rennais, ami des écolos de tous poils n'est pas étranger à cela. Il alimente en même temps les cohortes qui défilent

 

2. La Noblesse et le Clergé attachés à leur pouvoir ne représentent que 2 % de la population, mais ils continuent à parasiter l'économie, tout en faisant tout pour garder leurs privilèges.

A bien des égards, la situation actuelle rappelle cette époque : il suffit de remplacer la noblesse et le clergé par le conglomérat composé de la grande bourgeoisie économique et financière et du système politico- médiatique , c'est à dire un petit monde où l'on renvoie le poivre quand on vous passe la moutarde, où les émoluments consentis se calculent en Ksmics mensuels comme on calcule les kilobytes, où la pipe d'une femme de ménage devient un « troussage de domestique » et où la parité est devenue l'invention magique pour empêcher le fonctionnement de l'ascenseur social!

 

Une plaisanterie venue d'on ne sait où voudrait que ceux qui assistent aux matchs de rugby ne sont pas tous des cons mais , en revanche, tous les cons y sont.

Les homosexuels ne font pas tous partie de ce conglomérat mais en revanche, tous ceux qui animent le mouvement et tirent ses ficelles y sont.


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Parallèle avec la période précédant la Révolution ; certes à condition d'apporter au moins deux corrections.

 

D'abord, dans cette affaire, la Gauche, c'est à dire la cohorte des députés socialistes, verts ou rouges ne représente pas le Tiers-Etat : elle est très clairement dans le camp de l'ordre établi, moins par intérêt pour une partie d'entre elle que par un inquiétant aveuglement idéologique du à des années de dérive enseignante.

 

En second lieu, à la veille de 1789, nombre de jeunes aristocrates ou d'ecclésiastiques (Sieyès) ont rejoint le camp progressiste. C'est loin d'être le cas aujourd'hui : le système a produit la Duchesse du Poitou, la Comtesse de Touraine, le marquis de Montebourg, sans compter l'archevêque Lang, l'archiduchesse NKM ou encore Jean-Louis, Baron du Baril....

On ne voit guère de Lafayette, de Robespierre ou de Philippe Egalité pointer son nez

 

La République risque de se faire attendre.  

mk