SAINTE AUDE LANCELIN MARTYRE DE L'OGRE BLANC

                  

 

 

 

Je me suis fait avoir, enfin presque.

J'ai acheté le bouquin d'Aude Lancelin au lieu de le pirater comme je l'avais fait pour celui de ce con d'Aymeric Caron à qui je ne voulais pas donner un centime.

Bon, tant pis !

Pas d'avoir perdu 20 balles mais d'avoir donné de l'argent, et de l' avoir donné à cette dame , ce qui, par les temps qui courent est une pratique peu recommandée.

 

Je m'explique : comme bon nombre de gens aujourd'hui, la lecture du bouquin a conforté mon aversion pour l'univers merdiatique. La visite guidée de ce que furent les latrines de Joffrin-Mouchard (puisqu'il les a quittées pour d'autres, manifestant ainsi une certaine fidélité aux lieux où il aime baigner sa pensée) n'a fait que conforter mes convictions

On arrive en effet très vite à distinguer ce qui relève de l'acrimonie personnelle de l'auteur (la pièce, en quelques sorte) et la réalité du milieu( le décors). Et ce dernier va au delà de ce que l'on redoutait même quand on qualifie de journaleux ce qui grouille dans la termitière : Connivence avec le pouvoir politique et les puissants, lâcheté et médiocrité intellectuelle, rien n'est assez fort pour décrire cette mare aux Canards putride et nauséabonde ! C'est un calque d'une république islamique dans laquelle le journaleux est le mollah du Minotaure qui nous gouverne. Le summum de la nausée est sans doute atteint quand Lancelin nous décrit un petit monde qui au lendemain des attentats tient des propos que n'oserait pas Marine Le Pen mais qui, sortis de leur quart d'heure de délire entonnent , à nouveau,l'hymne du politiquement correct !

 

Voila pour le décors et rien que cela justifiait que je sacrifie 20 euros. Venons en maintenant à la pièce c'est à dire au calvaire d'Aude Lancelin, nouvelle Jeanne d'Arc emmenée au supplice par d'épouvantables évêques Cauchon à la solde de l'Anglois se dissimulant sous les traits de l'Ogre des télécoms. Car notre journaliste aurait rendu jaloux Ravaillac, tant l'évocation de son exécution passe par tous les supplices imaginables ;

Jean Daniel, dans la lettre qu'il publie dans l'Obserfoireur n'a pas tort d'ironiser sur l'horreur de ce qui advient à madame Lancelin quand des centaines de gens perdent chaque jour leur emploi et courent ainsi le risque de rejoindre le troupeau des Sans-Dents qui donnent à notre président l'occasion d'être drôle. A tout le moins , si la certitude d'un tel sort n'est pas totale elle est infiniment plus grande que celle de Sainte Blandine Lancelin d'être dévorée par le lion ! Que n'a-t-elle pensé à vendre le récit de son exécution à Pierre Bellemare , qui en aurait fait une histoire extraordinaire et aurait vendu ses derniers brouillons dans un Télé-Crachat dont il a le secret.

Car, au delà du ridicule, il est vrai que , même avec la meilleure volonté du monde, même après s'être dit après les cent premières pages qu'elle était dans un monde rempli de gens cruels, on finit par conclure qu'elle en fait un peu trop, beaucoup trop et même jusqu'à la nausée.

Pas grand monde ne trouve grâce aux yeux d'Aude Lancelin. On pourrait penser que les ennemis de ses ennemis sont ses amis, même pas ! S'affichant d'extrême gauche, elle réussit presque à excuser la fille du diable, chef du parti du même nom, en admettant, que dans un débat , elle ne ferait qu'une bouchée de quelques roquets qui aboient beaucoup et même si souvent, qu'au vu de ce qu'elle écrit, on se demande pourquoi ils continuent à aboyer !

En fait, chez elle, la distribution de la disgrâce n'est pas fonction de la distance qui la sépare de l'autre sur le plan des idées, ce qui, en soi n'est pas rédhibitoire ! On peut très bien être socialiste et trouver que Sarkozy est encore moins antipathique que Segolene Royal ! C'est tellement évident que c'est arrivé à certains. On a cependant cette impression que chez elle, l'antipathie est fonction, vulgairement parlant , du désintérêt que les autres manifestent pour ses bas résilles, plus politicorrectement de l'attention qu'ils portent à sa petite personne.

L'estime qu'elle porte à Badiou en est une illustration : même si, comme elle le dit, on entend être fidèle aux vraies valeurs de la gauche , on ne défend pas une canaille qui, comme Lipietz a applaudi les crimes de Pol Pot et ce, quand bien même , il a signé une pétition en sa faveur. En revanche, Finkielkraut, décrit comme une sorte de Plennel ayant mal tourné ,passant son temps scotché au téléphone pour obtenir des représailles contre qui lui a déplu, n'aurait peut être pas connu autant d'indignité s'il ne s'était plaint du traitement de faveur que lui ont réservé les pochardo-délinquants de Nuit de Boue !

Eh oui, c'est vrai que la Révolution a perdu de sa superbe : avec Pol Pot on s'est contenté du tuer d'un coup de piolet dans la nuque pour économiser les balles, avec Nuit de Boue on en est réduit à lyncher Finkielkraut !!! Eh oui, que les comparses de l' »Ogre » unis dans une haine de la démocratie aient licencié notre pauvre martyre et voilà un crime qui mérite au moins un nouveau Nuremberg, que les shitalcoolos débiles de Nuit Debout se soient découverts une âme de gardes rouges démaquant et lynchant le réactionnaire petit bourgeois et voilà la justice marchant enfin sur se deux jambes comme disait la Grand Timonier !!!

De même reste étonnante cette charge contre le couple Badinter quand on sait qu’Élisabeth Badinter s'est démarquée des biques droit-de-la-fammiste comme l'inénarrable Roselyne Bachelot pour dénoncer la parité pour ce qu'elle était : une discrimination positive dirigée contre l'Homme blanc, fut il une femme. Mais au fond, c'est peut être ce que notre Sainte-Nitouche lui reproche,telle cette pauvre Christine Boutin assumant son rôle dans l'enfer des hommes mais qui fond en larmes quand elle est taclée par Jospin,,,Lancelin fond souvent en larmes !

 

Il y a quand même quelques remarques que l'on a envie de faire à cette pauvre Cosette : Les misérables que sont les « Sans-dents » encore vivants et à venir, ceux qui en ont assez d'être vilipendés par la bobocratie parce qu'ils polluent, qui sont machos et ringards et de toute manière incapables de comprendre l'avenir radieux qu'on leur promet, ceux qui ont voté Trump et en gros cons d'américains ne connaissent même pas Aude Lancelin,bref tous ceux là ont tout à redouter de la gauche lancelinesque.

 

L'antre du Minotaure dont elle décrit l'horreur a en effet deux faces mais elle ne voit que la première 

1.D'abord un choix clair en faveur de la mondialisation, des lois du marché ,( cela Lancelin le repousse comme un sein que l'on ne saurait voir)et de la trique pour ceux qui s'y opposent (et cela Lancelin le répète à l'envi !)

2.Mais , ensuite,il y a aussi la dimension sociétale, celle qui a même vérolé la droite, l'inimitable NKM en premier, celle qui s'accompagne d'un discours branché sur la beauté du métis laquelle suppose l'accueil du migrant dans son lit , sur la femme avenir de l'Homme défendue contre le mâle par essence prédateur, sur la défense de Gaïa menacée par l'Hommo industrialis quand l'avenir est à la start-up version pince-fesses chère à NKM et on pourrait continuer ainsi !

Le second discours n'est jamais que le divertissement de ceux qui qui tiennent le premier. Comme Louis XIV signait des lettres de cachet, nos ogres des télécoms ou d'ailleurs envoient des lettres de licenciement, comme Marie-Antoinette avait sa bergerie, ceux la ont leur basse-cour, de temps à autre visitée par le renard Baupin qui s'est mis du rouge à lèvres pour passer incognito !

Le second discours est aussi celui qui légitime le premier:quand on explique à l'Homme blanc que la France est un pays riche et qu'il n'est qu'un horrible macho pollueur et ennemi d'une nature qui sans lui serait douce et généreuse, on le culpabilise tout en lui expliquant que son licenciement n'est rien au regard de la misère du migrant

Pendant que les pochards de la pensée de caniveau passent leur Nuit de Boue sous l’œil énamouré de notre fée Clochette, l'Ogre continue son bonhomme de chemin en racontant des histoires à Hansel et Gretel.

A-t-il d'ailleurs besoin de raconter des histoires ? Il lui faut et lui suffit qu'on le laisse gagner de l'argent !

Si aujourd'hui, le cours des affaires conduit l'Ogre à fermer une entreprise parce qu'elle n'est pas assez rentable pour les fonds de pension ( ce que Lancelin dénonce, un verre à la main dans les pince-fesses parisiens), celui ci n'aura pas plus de scrupules demain, si le Roi d'Arabie ou celui de Zanzibar, devenu incontournable pour faire des pépettes se mettait à exiger que la femme blanche se mette le voile et cesse de travailler ! Celles qui s'y opposeraient seront vite ringardisées ! D'ailleurs, Jack Lang a déjà trouvé l'argument qui renvoie aux vestiaires : « le voile met en valeur le visage de la femme musulmane » Il doit bien avoir le même résultat sur la tronche des koufarettes converties !

Faudrait -t-il encore se convaincre du caractère dérisoire de la complainte lancelinesque qu'il suffit de lire sa conclusion. Après s'être étonné qu'un collègue de l'ImMonde lui ait déclaré ne jamais avoir été censuré par sa rédaction, elle s'en prend une nouvelle fois à Jean Daniel coupable de ne pas avoir « usé de son crédit symbolique pour faire reculer les forces du capital » C'est du Guillaume Pepy mâtiné de Georges Marchais ! Soyons cruel : les cheminots qui ont mis des juifs dans les trains ont ils été empêchés de le faire ? Guillaume Pepy a cru bon de présenter les excuses de la SNCF, la seule entreprise qui rembourse en cette monnaie ! Pour le reste, les journalistes qui déversaient des mensonges dans la Pravda ou dans l'Humanité l'ont ils fait sous la pression du « grand capital » ? Pitoyable !!!

Pas étonnant que Lancelin soit récompensée par les Renaudot!Elle est opportunément arrivée ! Sinon, il aurait fallu donner la récompense à Vaseline Bachelot ! Ou à Evelyne Dheliat!!peste soit de l'avarice !

CQFD

mk10/11/2016