MELENCHON BOUFFON A PART ENTIERE

 

                                                                   MELENCHON BOUFFON A PART ENTIERE

 

 

 

Il y a décidément , dans ce pays, beaucoup plus de mansuétude envers les bouffons d'extrême gauche qu'envers les « fachos » Ainsi en va-t-il de Melenchon qui peut se livrer , impunément, à toutes les provocations sans que les médias n'y trouvent trop à redire.

Ce ne sont pas les élucubrations de Melenchon qui sont gênantes : avoir une grande gueule vaut mieux que mentir , comme le fait, sans vergogne l'actuel occupant de l’Élysée. Plus gênante est l'escroquerie.

Mélenchon n'a de cesse, comme le faisait Georges Marchais , de dénoncer les méfaits du grand capital, les profits boursiers et les crimes de la finance en même temps qu'il soutient les travailleurs licenciés. Fort bien , on peut souscrire moralement à cette prise de position mais il faut aussi comprendre les limites de cet exercice incantatoire ; les Russes et autres citoyens qui ont connu les saveurs de l'Aube nouvelle savent ce qu'il en est advenu s'agissant de leur niveau de vie. Tel les immigrés de la Révolution dont il mettrait bien la tête au bout d'une pique s'ils lui tombaient sous la main, Mélenchon n'a rien oublié ni rien appris. Mais , après tout, les Laguillers et autres Besancenot n'ont pas non plus appris grand chose !

La chose pourrait être pittoresque. Elle devient franchement insupportable quand notre bateleur de foire , sans doute soucieux de faucher encore plus large que Bové , trouve des vertus aux thèmes écologiques. On ne peut, selon lui perpétuer un système productiviste qui est incompatible avec les ressources de la planète. Ce qui démontre qu'il a le raisonnement situé à la même hauteur de gazon que nos khmers verts qui n'ont pas compris que la croissance pouvait se faire en utilisant moins de ressources mais plus de technologie . Il est vrai que chez eux tout ce qui ressemble à la recherche, à la technologie et au progrès technique n'a d'autre place que sur le bûcher.

 

On sait que les technologies vertes (et plus généralement les remèdes diafoireux des Verts car parler de technologie est souvent excessif s'agissant de procédés plus souvent inspirés de la magie et de la sorcellerie) sont presque toujours moins efficaces que les technologies dites traditionnelles, qu'il en résulte qu'elles coûtent plus cher , dans le même temps où les oukases écolos transformés en réglementation ruinent l'économie. Comment, dès lors , notre Melencornichon va -t-il s'y prendre pour augmenter le pouvoir d'achat et préserver l'emploi ?

En faisant payer les riches et en interdisant les licenciements. Le problème est que les riches sont sans doute inutiles et même parfois nuisibles. L'étalage de leur richesse est même insupportable mais , si on confisquait la richesse de Bill Gates pour la redistribuer au peuple, la part revenant à chacun ne ferait pas grand chose . Quant à l'interdiction des licenciements , pourquoi ne pas ressusciter les ateliers nationaux ?

 

En fait, Mélenchon nous donne sa véritable recette : tout cela serait financé par de l'endettement, comme ont fait sagement les Grecs. Avec, sans doute cette idée sous-jacente que quand on sera endettés jusqu'au cou , on ne pourra plus rembourser et que les prêteurs seront alors les dindons de la farce.

 

C'est l'économie vue par Mélenchon : alors on a envie de dire : trop c'est trop ! tirons la chasse !

Marine Le Pen est peut être une semi démente mais Mélenchon, qu'il soit rassuré est plein et entier. Produit d'une copulation clandestine entre Georges Marchais et Groucho Marx, il est, de fait , non pas un semi mais un bon gros bouffon, un bouffon pur sucre . Sucre de Cuba bien sûr.