les négationnistes au goulag

 

 

                                                        LES SCEPTIQUES AU GOULAG

 

Une brève publiée sur le site de Skyfal (skyfal.free.fr)fait état de l'organisation d'une conférence à l'université de West of England - Bristol. Intitulée : « Faire face au changement climatique » elle a pour objet de permettre à quelques Diafoirus universitaires de gargouiller sur le déni de changement climatique,

Cette conférence rassemblera « un groupe de personnes-militants du changement climatique, eco-psychologues (sic), psychothérapeutes et chercheurs en sciences sociales-qui sont les seuls qualifiés pour évaluer la dimension de ce problème créé par l'homme. »

 

Un certain Hoggett dit « Nous allons examiner le refus selon plusieurs perspectives différentes-comme le produit d'une addiction à la consommation, comme le résultat d'une dilution de la responsabilité et l'idée que quelqu'un d'autre règlera ça et comme une conséquence de la vie dans une culture perverse qui encourage la connivence , la connivence et l'irresponsabilité »

 

On se pince !!! on a bien lu !!!

 

Partant de là deux attitudes possibles : les réactions sur Skyfal se partagent de cette manière,

 

-Soit on considére que l'état de la matière cérébrale des réchauffistes a atteint le stade du compostage avancé ( sans doute d'ailleurs en raison des méfaits du réchauffement dont ils sont les premières victimes)et il faut considérer ces élucubrations comme un hommage posthume à Pierre Dac, ou une nouvelle manifestation de l'humour british. Le fait qu'on associe des militants du réchauffement et des psychologues ou sociologues constitue même la garantie qu'à aucun moment la rationalité n'aura de chances d'émerger de cet espèce de gloubigoulba qui est la fiente intellectuelle quotidienne de cette société en déclin. On retient au passage l'éco-psychologue(sic !!!)

vraisemblablement spécialiste de la bêtise et du crétinisme durables,

 

Soit on doit constater que ce délire n'est pas forcément du à un excès de fréquentation des pubs dans cette région qui a connu un hiver très froid mais qu'il a commencé à s'étendre comme une sorte de pandémie et cela rappelle des choses inquiétantes.

Dans l'URSS post-stalinienne, ceux qui nient la grandeur du système soviétique ne sont pas nécessairement envoyés au Goulag. Nombre d'entre eux sont envoyés en hôpitaux psychiatriques d'où ils ressortent dans l'état qu'on imagine!

La raison en est simple : puisque la réussite du régime est une donnée objective et incontestable car reconnue par le parti qui est lui même l'avant garde éclairée du prolétariat, ceux qui la contestent ne peuvent qu'avoir l'esprit dérangé et doivent être soignés.

On conviendra que c'était un progrès par rapport à Mengele et aux médecins des camps nazis. Ce n'était toutefois , quand même pas, la marque d'une société démocratique.

 

Que des universitaires n'aient même pas aujourd'hui la mémoire de ces pratiques donne froid dans le dos. Qu'ils prétendent s'appuyer sur des psychologues et des sociologues toujours prêtes à vendre leur « savoir » en croquettes pour chien pour un gros bol de soupe ne rassure pas.

Ce n'est pas à Bristol , mais à Phnom Penh que ces sinistres Peres Ubu auraient du faire leur conférence : à l'occasion du procès de Pol Pot ils auraient pu, en même temps, acquérir des techniques à développer dans les camps de rééducation, avec de vrais eco-kapos pour assurer l'encadrement.

 

Martin Kelenborn